"Pour la terre, un autre matin s’est levé..." |
27 mai 2013, par Beatrice
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Tout est dit...
Beatrice.
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"Pour la terre, un autre matin s’est levé..." |
25 mai 2013, par Gontrand
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Un "ancien" message pour les temps nouveaux...vive le futur antérieur !
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"Pour la terre, un autre matin s’est levé..." |
21 mai 2013, par Enguerrand
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Ce magnifique texte se poursuit par les Béatitudes... et la conclusion du Maître :"Mais par dessus tout,aimez-vous,aimez-vous,aimez-vous,les uns les autres.Tous les commandements sont contenus en celui-là et il n’y en a pas de plus grand.L’amour vous régénérera,l’amour vous libérera,car l’amour est la clef unique du royaume,du Verbe éternel qui s’est fait chair en vous......
C’est la fin.Quande le Maître a parlé,que tous les autres se taisent dit la Sagesse ! Telle est la suprême loi. (326).
Ce livre est de 1995,il reprend les travaux des livres précédents de 1970/1973.
LOVE
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"Pour la terre, un autre matin s’est levé..." |
26 mai 2013,
par CV |
L’ère des poissons avait reçu l’injonction Christique en effet « aimez vous les uns les autres ».
Mais le vin n’a pas été tiré, car cette période à été celle des plus sanglants déchirements belliqueux, la transformation de l’Empire romain en Eglise Catholique dont on pouvait attendre le meilleur n’ayant été qu’un changement superficiel, un ravalement de façade qu’aucun des shismes chrétiens n’a vraiment fait mieux.L’ère du Verseau a pour maxime, la formule de Nerval reprise par Rimbaud : »Je suis l’autre ». Le sens est double. La fraternité basée sur cela qui est, l’unité perçue entre l’un et l’autre, le sens profond de l’amitié, d’une part et aussi d’autre part la transformation de l’humain vers un stade surhumain divin.
Mais ce que nous entendons partout est « Je suis Moi Moi Moi » « Et je resterai le même barbare que j’ai toujours été avec un déguisement de self made man, de politicien, de religieux fanatique, de savant fou ivre de son hyper puissance technologique. Cela qui est , demeure encore et encore cela qui hait.
Alors qu’y pouvons nous ? Qui peut ? .
IL faut écouter retentir la même parole prophétique de Satprem tant qu’elle n’est pas devenue nôtre :
« Un homme commence à être que quand il arrive au rien total de ce qu’il est, de ce qu’il croit, de ce qu’il pense, de ce qu’il aime. Quand on arrive à ce rien complet, alors il faut que quelque chose soit ou on meurt, n’est-ce pasMoi, j’ai connu ça dans les cours des camps de concentration. Il n’y avait plus rien. Tout était cassé brisé. Même moi j’étais brisé. Tous les idéaux, les noblesses, tout était brisé ; cassé. Il n’y avait rien rien, rien, vous comprenez ? Il n’y avait pas de politique, pas de religion. Il n’y avait rien à quoi s’accrocher. Alors, quand il n’y a rien, qu’est-ce qu’il reste ? Qu’est-ce qu’il reste ? Il y a un centre de force, d’être. ll y a quelque chose qui reste et c’est ça la clé.Ce n’est pas tout ce qu’on pense. Ce n’est pas tout ce qu’on sent. Ce n’est pas tout ce qu’on aime. Ce n’est pas les idéaux. Ce n’est pas le bon Dieu. Ce n’est rien de tout ça. C’est quelque chose qui est poignant comme si tout l’être était ramassé dans une angoisse si intense que c’est comme une prière ou de l’amour...Mais il y a quelque chose qui est si puissamment doux, fort, étant... Pour une fois, cela est. C’est ça la réalité humaine. Ça n’a pas de nom.Ça n’a pas de nom mais c’est une force. Et c’est d’une grande douceur comme si tout d’un coup tout, tout, tout vous glisse des mains. Et puis il reste une douceur qui comprend tout. Et qui n’est pas mièvre, qui est forte. Qui regarde d’au-dessus toute cette comédie, toute cette tragédie et qui, tout d’un coup, a un regard comme d’ailleurs …/...Et ça c’est l’homme. Et ça, personne ne peut toucher ça. Personne. On peut vous fusiller. On peut vous torturer. Mais ça, ça ne bouge pas. Ça, ça EST. »
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