"Tout fut, est et demeure éternellement en Dieu." |
15 novembre 2012
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Cela nous manque quand même un peu, les citations de ce sage.
En voilà une :
"Chaque jour qui se lève amène avec lui de nouveaux problèmes ou, pour parler un langage mystique, de nouvelles expériences ; Ces problèmes, ces expériences sont à la mesure de l’homme ; Aucun ne dépasse ses forces de résistance extérieures et intérieures aussi longtemps que le "Grand Moment" n’est pas venu.
Si une épreuve particulièrement pénible semble excéder nos forces, c’est parce que nous avons tendance à ne pas envisager la question sous tous ses aspects ou bien, plus simplement parce que nous concentrons notre réaction profonde uniquement sur nous mêmes par rapport à cette épreuve ; Elle devient alors l’élément moteur d’une introspection déviée de son but et conduit à une dangereuse exaltation du moi humain d’où les excès de toutes natures ne sont naturellement pas exclus.Le vrai mystique n’est à aucun égard un résigné, il accepte les leçons que lui apporte la vie, mais c’est pour s’efforcer de les dominer.../...S’il n’a pas hésité chaque jour à mettre sur le métier son ouvrage, il a développé en lui la certitude sereine, qu’un problème, une expérience, une épreuve passeront, mais que ce qu’il en aura retiré dans son moi le plus intérieur ne passera jamais." Raymond Bernard
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"Tout fut, est et demeure éternellement en Dieu." |
14 juin 2010, par Bayazid
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Avec ce texte, nous sommes invités à sortir de notre conception habituelle du temps. Celui qui est dans la Quête est un nomade, sans mémoire et sans lendemain. Le livre de Liszt sur "les bohémiens et leur musique" (à lire en écoutant ses Rapsodies), nous invite à le concevoir.
L’homme, s’il s’identifie à la Nature comme le font tous les nomades, accepte l’impermanence des choses, tout comme les couleurs nouvelles de la journée qui vient. La foi n’est pas enfermée dans un Livre, aussi saint soit-il, elle est une musique. C’est parce que l’homme vit éternellement en Dieu que cette forme d’éternité lui est accessible !
Relire Henri Corbin : "Face de Dieu, face de l’homme".
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"Tout fut, est et demeure éternellement en Dieu." |
11 décembre 2011,
par Kykéon |
Nous sommes le 11 du mois et je n’ai pas vu d’autre texte extrait de Raymond Bernard sur ce site. Mais j’ai peut être raté un épisode si Les Baladins ont déjà mis fin à ces publications que j’aimais retrouver pour mieux connaître ou redécouvrir la pensée de cet homme de lumière, je n’ai pas tout lu. Un petit texte de lui me hante toujours, c’est son récit "Le Bossu d’Amsterdam". Un récit étonnant racontant une étrange aventure hors du temps puisque Bayazid en parle. Je me demande si Raymond Bernard ne se serait pas inspiré pour écrire ce texte d’un écrit de Théophile Gautier daté de 1852 racontant l’expérience sur le mode fantastique du jeune Ocatvien visitant les ruines de Pompéi au XIX e siècle ; Il se retrouve aux temps de Titus dans la ville antique avant sa destruction en plein jour à minuit et voit sortir d’une maison un homme vêtu à l’antique.
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"Tout fut, est et demeure éternellement en Dieu." |
4 janvier 2012,
par Les Baladins de la Tradition |
Merci de votre message.
En effet, nous avons décidé d’alléger quelque peu notre rythme de publication d’extraits de l’œuvre de Raymond Bernard en privilégiant quelques dates significatives - donc beaucoup plus rares - et peut-être même... mais, c’est encore une surprise !
A très bientôt !
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"Tout fut, est et demeure éternellement en Dieu." |
10 juin 2010, par KyKéon
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Ce que dit Raymond Bernard trouve une confirmation dans les récentes découvertes de l’astrophysique. Le fiat Lux a bien eu lieu un peu moins de 400 000 ans après le Big Bang et la première Lumière à l’origine de notre Univers composé de matière et d’énergie noire qui aurait seulement 13,7 milliards d’années est toujours là mais nous avons du mal à la percevoir sous la forme de rayonnement fossile de l’Univers émis il y a environ 12000 ans. Nous pensons être dans la nuit mais la Lumière est toujours là .
Belle allégorie de notre travail spirituel philosophique comme Spinoza polissait des verres d’optique en affinant sa pensée nous devrions nous ouvrir les yeux intérieurs afin de devenir comme ce satellite de la Nasa WMPAP ayant pris cette image du rayonnement fossile en février 2003. :
http://www.astronomes.com/i7_bigbang/wmap.jpg
Je me permets encore de citer ici si vous le voulez bien l’astrophysicien écrivain et poète si bien nommé Jean-Pierre Luminet dans un numéro de Télérama de Janvier 2008 consacré au thème de la nuit :
« « » Nos yeux ne captent qu’une petite portion du spectre électromagnétique, la lumière du visible, si vous préférez. S’ils pouvaient détecter le rayonnement micro ondes, nous découvrions que la nuit n’est pas noire, mais au contraire baignée par une lumière diffuse émise il y a une douzaine de milliards d’années. Ce « rayonnement fossile » est le vestige de la grande source de lumière qui jaillit d’un coup de l’Univers très jeune. Quatre cent mille ans après le big-bang l’Univers a émis son « fiat lux », la lumière se brutalement de la matière devenue moins dense. Refroidi, dilué » fossile », ce rayonnement imprègne encore tout l’espace : chaque centimètre cube de celui-ci contient environ 300 photons, 300 grains de lumière venus du Big Bang. »
L’ingéniosité de l’homme pour retrouver son origine ne passe-t-elle pas aussi par les immenses découvertes de la science moderne ?
Site : Fiat Lux
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