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3 février 2004, par Nazur
Les montagnes violettes s’éteignent dans le soir couchant, la douceur devient subitement tranchante, j’ai froid, je médite. L’invisible est Présence et je pressens des millions de vies, qui prennent leur envol à chaque seconde de ma respiration. Les senteurs de mille printemps m’entourent et me pénètrent. Je suis de ce monde... et d’un autre. Comme un moucheron qui meurt subitement d’un coup de doigt agacé. Je suis une... et multiple.
Dans les sphères de ma mémoire, je regarde ma vie. (…)