Le silence est de deux sortes : « le silence de la langue », consistant dans l’abstention de parler autrement que par Allah (bi-ghari-Llâh) ... ; et « le silence du coeur » consistant dans le rejet de toute pensée survenue dans l’âme et traitant de choses créées.
Celui dont la langue se tait, même si son coeur ne se tait pas, allège son fardeau. Celui dont la langue et le coeur se taisent tous les deux purifie son « Centre Secret » (sirr) et son Seigneur s’y révèle.
Ibn Arabi. La parure des Abdâl. Traduction Michel Valsan. Editions de l’oeuvre. Paris