Ramadan
Ai-je assez jeûné de Toi ö l’Unique ? Ai- je assez palpé le vide de mon cœur et de mon esprit ? Ai-je assez de place en moi pour Ton amour ? Voici que je me tiens là, en attente. Comme la plante assoiffée, prisonnière du sol sec, attend la pluie bienfaisante. Vers le sol se ploient mes rameaux, vers le ciel se tourne mon espoir. Viendras-Tu Ô Aimé ? Viendras tu m’abreuver de l’eau pure de Ton regard ? J’attendrai tout le jour Ta venue. Rien d’autre que Toi n’entrera en mon âme affamée de Ta seule présence. Tu seras là pour la joie et, même si je ne le sais pas encore, c’est Toi (...)