Maurice Maeterlinck
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25 avril 2015, par Bayazid
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Ce q’on appelle la fameuse "voie du coeur", c’est le primat des émotions (des affects).
Mais l’homme fait fonctionner simultanément ses facultés cognitives et ses affects. On ne peut pas les séparer (sous peine de désordres mentaux/psychiques). Les représentations mentales, les facultés imaginatives, sont du côté des facultés cognitives. Le Créateur a bien conçu les choses ! Ce que Corbin appelle le monde imaginal (le monde des visionnaires) est le résultats simultané des affects et des facultés cognitives.
Il ne faut pas diaboliser la science. Les découvertes les plus récentes en astrophysique et en astronomie sont autant le fruit de l’intuition des chercheurs que des instruments d’investigation de l’espace, et que des mathématiques.
Pour ce qui est du sentiment de merveilleux et d’enchantement, la science (l’astrophysique notamment) fait naitre beaucoup d’émotion et de satisfaction de la pensée.
La science n’investigue pas "La Vérité", mais le réel. Et l’on ne peut pas vivre durablement en ignorant le réel.
Tant mieux si la phrase de Maeterlinck aboutit à de de telles réflexions !
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Maurice Maeterlinck
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27 avril 2015 |
Le 17 avril se terminaient les journées AMS ( alpha mangetic spectrometer) pour discuter des résultats de cette expérience embarquée à bord de la mission internationale. Des observations de mesures opérées sur les rayons comsiques ont révélé un curieux exès d’anti proton. Ceci renforce l’hypothèse d’un lien entre la matière noire et l’anti-matière. Rudolf Heurer directeur du CERN a dit que nous sommes peut être à l’aube d’un nouveau mystère.
Des observations vues sur l’amas Abell 3827 depuis le télépscope Hubble nous apprennent que la matière noire pourrait interéagir sur elle-même.
article de Nathalie Herzberg Le Monde 18/04/2015. "Pour ce faire il a fallu aux astrophysiciens un mélange d’intuition et de chance." Etre au bon endroit au bon moment est une casi grâce pour nos savants qui ont leurs grands yeux au très grand téléscope européen du Chili pour balayer un si grand univers.
Vous savez qu’il y a actuellement trois grandes énigmes dans l’astrophysique : l’énergie noire, la matière noire et la disparition de l’anti matière. L’ylogénèse qui serait une matière primordiale est une hypothèse de la science se rapprochant de la tradition alchimique soit d’une matière première qui est à l’origine des quantre éléments donc de la matière. Et les spéculation actuelles de nos savants pour savoir si la matire noire est humide tiède ou chaude fait penser aussi aux travaux des alchimistes.
Merci pour ces précisions au sujet d’Henri Corbin et son monde imaginal.
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Maurice Maeterlinck
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18 avril 2015, par Bayazid
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Pour une fois, je ne me sens pas en accord avec une pensée de Maeterlick !
Réponse à Maeterlinck
« Certes, il est désirable entre tous, le jour où nous vivrons enfin dans la certitude, dans la vérité scientifique, totale, inébranlable »
Faux : personne ne croit à un tel objectif. Et surtout pas les scientifiques. Il n’y a pas de certitudes inébranlables. Il n’y a que des vérités provisoires, qui seront détruites ou amendées par de nouvelles découvertes. Atteindre la Vérité Scientifique est impossible. Et heureusement : il nous reste encore à chercher, à trouver, à aller plus loin…
« Mais en attendant, il nous est donné de vivre dans une vérité plus importante encore, la vérité de notre âme et de notre caractère ; et quelques sages nous ont prouvé que cette vie était possible au sein même des plus grandes erreurs matérielles. »
Faux : il n’y a pas plus de vérité pérenne de notre âme ou de notre caractère que de vérité scientifique. Notre être intérieur est soumis également à des changements. Ce qui fait pour nous sensation de vérité un instant, peu se révéler erreur par la suite. Etre d’accord avec soi-même (l’égosynthonie), l’impression subjective d’une harmonie entre nos actes, nos pensées, notre vie intérieure et notre environnement, c’est d’abord le fruit d’un besoin de sens qui ne s’étayerait que sur du subjectif. C’est donc un affect égotiste qui peut dériver vers un sentiment de toute puissance fallacieuse (comme c’est le cas pour les scientifiques qui ne savent pas ressentir l’humilité de leur position). L’impression intérieure d’une harmonie est aussi impermanente que les provisoires vérités scientifiques.
Il est bien plus dangereux de se fier à la vérité intérieure de notre caractère que de se fier aux résultats provisoires de la recherche scientifique. La science a des méthodes rigoureuses et collectivement appliquées par une communauté, pour établir un état provisoire des connaissances. La science s’adresse à tous les humains. La vérité intérieure concerne l’individu seul.
La démarche scientifique est un garde-fou au sens premier du terme : elle nous oblige à utiliser nos fonction cognitives et notre rigueur à côté de nos sentiments et intuitions.
Lorsque des individus se rassemblent uniquement sur des vérités intérieures proches ou identiques, cela peut donner le dogmatisme, l’intégrisme, le sectarisme, et bien pire (le nazisme..).
…
Il est bon d’admettre qu’il n’y a pas d’autre vérité que celle de l’Instant, et que nous sommes toujours en marche, sur le plan de la scène psychique comme sur le plan matériel, à l’intérieur et à l’extérieur de nous-même, avec honnêteté et modestie.
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Maurice Maeterlinck
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19 avril 2015,
par G.rare |
Une toute petite participation : c’est une phrase rapportée de Albert Einstein à la fin de sa vie...
Et si je m’étais trompé ?
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Maurice Maeterlinck
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19 avril 2015,
par CV |
Certes certes. Alors allons nous promener alors chez un autre poète : Dans le chant XXXIII, vision finale du paradis, Saint Bernard conduit Dante jusqu’à l’empyrée ou dixième ciel, élevant son oraison à la Vierge le poète a une perception intuitive de l’Unité de l’Univers en Dieu. "En souriant Bernard me faisait signe De regarder au zénith, mais moi-même J’étais déjà tel qu’il le désirait. Car mon regard en se purifiant De plus en plus Entrait dans la splendeur De la clarté suprême ou tout est vérité."
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Maurice Maeterlinck
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20 avril 2015,
par CV |
Mon commentaire est peut être par trop elliptique aussi il conviendrait de préciser ce qu’est ce regard en direction du Zénith que Saint Bernard fait faire à Dante pour qu’il échappe à la multiplicités des vérités relatives et contradictoires intérieures ou scientifiques, objectives dont Bayazid souligne la récurrence. Il s’agit pour le cherchant de savoir utiliser les pouvoirs et fonctions de la personnalité riche de ses expériences et expérimentations terrestres comme de sa vie intérieure pour arriver à la hauteur du point de vue du Maître qui le dirige, point de vue surplombant parfaitement décrit dans "La technique du Maître, de Raymund Andrea. Il y a des citations de grands hommes, mais on ne peut être à genoux devant une pensée seulement parce que son auteur à été un créatif gratifié d’une certaine notoriété, c’est pourquoi j’apprécie la contradiction de Bayazid apportée à cette citation de Maeterlinck, démontrant ce que nous pourrions être en droit d’ attendre d’un forum sur ce site, car elle apporte un correctif laissant la place à la notion de changement évolutif. Outre les citations plus ou moins vraies des grands hommes femmes, il y a des paroles que l’on qualifie de maximes, c’est à dire qui comportent tout un plan de sagesse pour une ou plusieurs vies, on, peut en tirer une méthode de travail et une ligne de conduite ou disons dans le sens large initiatique, une technique. Raymund Andréa justement donne les bases de la recherche de la vérité en s’appuyant sur une maxime du Maitre R+C Bacon. On reconnait la parole d’un Maître qui rentrera dans une suite de maximes en ce qu’elle nous apporte un sentiment de certitude et de vérité sur quel que sujet que le Maître se prononce. A l’évidence Bacon avait un degré de maîtrise très avancé. Terminons donc avec cette maxime de l’imperator R+C : "Il n’y a et il ne peut exister que deux façons d’examiner et de découvrir la vérité. L’une procède rapidement des sens et des particularités aux axiomes les plus généraux,et en partant d’eux, considérés comme principes, avec leur indiscutable vérité supposée,elle déduit et découvre des vérités intermédiaires. C’est la méthode actuellement en usage. L’autre tire ses axiomes des sens et des particularités, mais dans un mouvement ascendant, constant et progressif, jusqu’à ce qu’elle arrive enfin aux axiomes les plus généraux, ce qui est la vraie méthode, mais qui n’a pas encore été tenté."
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Maurice Maeterlinck
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20 avril 2015,
par ns |
Ah ! La sublime sensation d’être dans la Vérité !! La "Clarté suprême" ! Même si elle n’est qu’illusion, mirage des neuro-médiateurs et neuro-modulateurs de notre cerveau, effets induits de l’effet de désordres excessifs de la dopamine, Merci à Celui qui a permis à l’Homme la grace de produire tout seul ces belles images, pour le faire vivre à plein dans le Monde Imaginal ou il règne en Maître (H. Corbon).
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Maurice Maeterlinck
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22 avril 2015,
par Marc Gandonnière |
Je ne retrouve plus exactement la phase de Raymond Bernard citée dans un livre fait par un de ses disciples africain intitulé : "Les convictions profondes de Raymond Bernard", où il disait "La vérité sera frapper au coeur de celui qui est prêt". Des convictions profondes c’était possible avec un instructeur comme celui-là.... Il nous parlait de choses bien improbables pourtant, de ses rencontres insolites, et pourtant nous étions convaincus de la vérité dont il était le messager. Etait- ce la dopamine ou quelque endomorphine ? Ayant lu le message du forum sur Raymund Andrea je me suis souvenu du séminaire de décembre 1982 avec Raymond Bernard, le légat. Car il nous avait parlé de son livre sur Shamballa et le disciple. J’avais tout noté sur mon cahier rosicrucien car le "légat" avait insisté sur l’importance de notre cahier d’étude. J’avais noté tant de choses que je comprenais si peu à l’époque, j’avais atteint le 6 ° dans l’Amorc. Donc je suis allé relire tout ça. Et je comprends un peu plus enfin. Le "légat" nous avait parlé du roman d’Edward Bulwer Lytton "Zanini le Maître Rose-Croix". Il nous avait dit qu’il y a la voie du scientifique, le personnage du roman est Mejnour, et celle du mystique, Zanoni. Nous devions être des Zanoni et non des Mejnour car l’ère du Verseau dépassait l’intellect par le coeur. Dans ce sens là, la phrase de M. Maeterlinck est juste. Je dirais que l’ère du Verseau se faisant attendre, c’est Mejnour qui est le plus au rendez-vous du nouvel âge contre toute attente. La science si nous suivons ses développement actuels à complètement basculé dans un autre monde.
Ce qui n’autorise pas à lui faire dire n’importe quoi. Les mystiques aussi sont entrés mais ils n’ont pas ou presque pas de place, il restent invisibles, sans parler de ceux qui sont égaré dans le fondamentalisme les délires mystiques ou autre. Surtout les changements économiques, sociaux et politiques sont bloqués engendrant tellement de graves problèmes.
Je voudrais répondre sur Henri Corbin mais je ne le connais pas assez pour le faire, un autre internaute s’en chargera peut être.
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Maurice Maeterlinck
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23 avril 2015,
par Jojo L. |
Au Nom et à la Gloire de toutes les endorphines de mon Univers !
RB a bien dit : Allons-y c’est par là, la Lumière jaillira. Seuls les esgourdes ensablées ont pu saisir : suivisme, qui m’aime et panache blanc. Ah ce mental singe qui saute de branches en branches ! J’ai dit !
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