Vous l’aurez sans doute remarqué "Passeur" le titre de l’article de Dazur et Anne Delépi contient un point d’interrogations sans doute une invitation à débattre, et vous y venez dans votre message .Mais à vous lire, on dirait que ce qui vous démange, vous ce serait plutôt de couper les ponts, non ?
Pour ma part j’ai envie de répondre affirmativement à la question posée tout comme Gauri .Elle voudrait jeter un point entre la pensée de l’orient et de l’occident, celui-ci reste à construire. La philosophie occidentale sa civilisation tournent en rond depuis tellement longtemps. Vous citez Kierkegaard,mais ce garçon ne s’est jamais remis du pouvoir de séduction des jeunes filles ainsi que de son enfance traumatisée par l’obsession paternelle du pécher, il en résulte une philosphie très angoissée. Mais voyez le chercher à détruire le système de son maître Hegel coupable de chercher trop de sens à l’ensemble du vivant à travers sa dialectique qui semble pourtant une doctrine sortie des Loges...Sur Hegel et son pas en avant, pas à la cadence de l’Histoire c’est à dire à pas de colombe voilà que le père de l’existentialisme fait un pas en arrière sans parler de Marx qui a prétendu retourner la philosophie idéaliste et spirituelle de Hegel les pieds en bas, on a vu ce que ça a donné : l’une des pires idéologies de l’Histoire destructrice de l’Histoire et de l’Homme lui-même. Les idées mènent le monde il faut donc bien construire des ponts afin de s’élever au dessus de notre condition humaine. Toute la pensée de l’Orient bouddhiste et Hindouiste a gardé une vision de l’autre rive, c’est à dire la perspective d’un bonheur illimité, infini. Nos philosophies ont beau jouer l’air du "Gai savoir", ou de l’arlésienne raisonnable, hédoniste ou stoïcienne elles sont remplies de mauvaises nouvelles car l’homme ne peut jamais se satisfaire de son sort, étant créé à l’image de Dieu ou fils de la vacuité,tant qu’ il n’entre pas en possession de son héritage. Il ne peut rien faire d’autre que détruire son environnement, ses semblables et lui-même. Pourquoi, sans vouloir vous vexer, vous dire Passeur si lorsque vous parlez de liberté nous n’entendons pas le bruit d’une porte qui s’ouvre mais le cliquetis du trousseau de clés d’un geôlier ?