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La découverte des Amériques
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Selon Gavin Menzies, les flottes chinoises, maintenant séparées, auraient longé les côtes de l’Amérique par l’Est et l’Ouest. Ainsi, une épave de navire a été retrouvée en Californie sur le fleuve Sacramento. Des datations au carbone 14 font état d’une date de construction en 1410 et les essences de bois employées pour la construction sont typiquement chinoises. Une autre épave aux caractéristiques identiques a été trouvée au Mexique. La datation au carbone 14 donne aussi la date de 1410. Dans la mer des Caraïbes, on a découvert dernièrement, en 1968, ce que l’on appelle aujourd’hui la chaussée de Bimini. Il s’agit de deux alignements parallèles de pierre taillée de 130 et 360 mètres de long. Ces alignements sont actuellement immergés sous trois mètres d’eau au large des plages de Bimini. Il a depuis été prouvé que ces constructions ne sont pas naturelles et ne peuvent être que l’œuvre de l’homme puisque les pierres sont taillées et que certaines sont utilisées pour rehausser les plus grandes dans le but de réaliser une surface parfaitement plane. De plus, certaines de ces pierres ne peuvent absolument pas provenir des Caraïbes. Pour expliquer ce phénomène, dans lequel certains ont vu la preuve de l’existence d’extra-terrestres, ou bien des vestiges de l’Atlantide, Gavin Menzies indique qu’il pourrait s’agir de rampes destinées à échouer les jonques pour les radouber, puis à les remettre à la mer. Il est assez probable que le niveau de l’eau était, vers 1420, inférieur à son niveau actuel. Dans ce cas, la chaussée de Bimini se serait trouvée bien plus proche de la plage qu’elle ne l’est aujourd’hui. De plus, les pierres taillées seraient simplement le lest de certains vaisseaux trésors. Ainsi, les bateaux les plus endommagés auraient été sacrifiés pour permettre la construction des rampes de radoubage. Populations de l’Amazone et de l’Orénoque Gallinacés et Maïs Cette distinction se retrouve aussi des leurs noms. Ainsi les Arawaks, en Amérique du Nord, désigne la poule mélanotique sous le nom de « karaka ». La même race est appelée en Inde « Karaknath ». La poule se dit « tori » au nord-est du Mexique et « nihuatori » en japonais. Dans le sens inverse, le maïs qui est originaire d’Amérique, était cultivé aux Philippines au moment du passage de Magellan en 1520. C’est Antonio Pigafetta, le chroniqueur de Magellan, qui le mentionne dans son journal sous le nom « miglio » en ajoutant en marge le nom caribéen « maiz ». Plus tard, les Portugais trouveront du maïs en Chine et en Indonésie. On a également trouvé des metates, ustensiles à broyer le grain typiques d’Amérique du Sud, dans la cale d’une jonque construite en 1414, récemment découverte dans le sud-ouest des Philippines, à Pandanan, où elle a fait naufrage vers 1423. Pour Gavin Menzies, l’ensemble de ces indices constitue des preuves du passage de la flotte chinoise aux Amériques en 1421. La découverte du monde Autres révélations J’ai lu le livre de Gavin Menzies d’une traite et j’ai immédiatement éprouvé le besoin de partager cette lecture avec mes proches, puis avec d’autres. C’est pourquoi j’ai entrepris d’écrire cette synthèse. Pour cela il m’a fallu relire le livre. Cette relecture m’a laissé sur ma faim car Gavin Menzies hésite constamment entre un traité d’histoire et une histoire romancée. Les preuves qu’il apporte et qui me semblaient définitives à la première lecture, m’apparaissent aujourd’hui un peu plus floues et je les désignerai plus sous le vocable de forts faisceaux de présomptions. Les éléments les plus intéressants étant les recherches sur l’ADN et les épaves datées de 1410. D’autres éléments sont remarquables, comme les stèles du Congo et du Cap Vert qui indiquent clairement que des individus connaissant la langue de Calicut ont exploré ces terres, mais quand ? Ou encore, les éléments da la carte de Piri Reis et les explications de calcul de latitude données par l’auteur qui semblent bien correspondre, sans pour autant apporté la preuve irréfutable du passage de la flotte chinoise. Cela change-t-il grand-chose ? Car si ce ne sont pas les Chinois, il a bien fallu que ce soit quelqu’un d’autre. Avant les découvreurs officiels dans tous les cas. La foule d’éléments apportés par Gavin Menzies et la carte Piri Reis, à elle seule, semblent bien montrer que l’histoire telle qu’elle s’est déroulée ne correspond sans doute pas tout à fait à celle décrite dans les livres officiels. Et c’est là, me semble-t-il, le plus grand mérite de l’auteur de remettre en cause la thèse généralement admise par tous et d’y apporter un éclairage nouveau avec des éléments forts et pour le moins troublants. L’histoire officielle, écrite par des historiens occidentaux, apparaissant dès lors comme déformée par un prisme blanc. On peut espérer que la véritable histoire de la découverte du monde, peut-être bien plus ancienne que le XVe siècle, sera connue un jour prochain, dégagée de tous les prismes, émergeant de la transparence bleue des brumes légères, pour la plus grande gloire des hommes et des femmes qui ont surmonté leurs peurs pour connaître l’inconnu. |
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