INDIA-LOG E-mails expédiés au cours de 5 mois de voyage en Inde |
Date
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19 janvier 2009 - 07:16
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Et oui il y a des moments comme ça dans la vie où ça flotte, ça vasouille, où l’on ne sait pas trop quelle orientation prendre. C’est flippant mais pas forcément dramatique car cela oblige à aller dans des directions nouvelles, de chercher, poser des questions, s’exposer à des inconnus et c’est bien rare qu’on ne finisse pas par trouver du répondant, « un sauveteur dans la détresse », voire « le chevalier à la blanche armure »… Être ailleurs, oui, je comprends. Mais le temps n’est pas encore venu. Tu as un tas de trucs à régler et ce n’est pas en prenant le large que cela se fera. Au contraire cela te pèserait, alourdirait ton bagage et tu ne serais pas en mesure de jouir vraiment du présent de ton voyage. Alors pour le moment tiens bon. Fais face. Et comme tu dis, surtout pas de regrets. Si tu tiens le cap le temps viendra à ton aide. Et de nouvelles perspectives s’ouvriront. Donc je tiens les doigts croisés pour toi et j’espère que ton prochain mail m’apportera une bonne nouvelle. Je t’écris aujourd’hui de Cochin (prononcer co-tchine, et c’est sans rapport avec la Cochinchine qui désignait le sud du Vietnam de notre époque coloniale) qui n’est pas un hôpital mais un grand port sur la côte de Malabar (et ce n’est pas là qu’on fabrique le chewing-gum du même nom) jumelé à une ville plus ancienne qui s’appelle Ernakulam (qui n’est pas loin d’être l’anagramme d’Herculanum). Un peu de vie trépidante et culturelle (assisté à un rare kathakali hier, qui a duré 4h) me fait du bien après une dizaine de jours de farniente au bord de la mer. Il me reste deux mois de validité de visa et je suis en train de voir quelle serait la meilleure façon de les occuper. Les hôtels, les bus, les trains, les villes à 30° et 90% d’humidité, à la longue, ça use et ça n’est pas vraiment propice à des pratiques régulières. Pendant qq jours, j’ai eu comme un passage à vide et je me suis demandé si je n’allais pas avancer mon retour. Sinon, je m’enfonce jusqu’à la pointe extrême sud de l’Inde, à Kanyakumari, là où la mer d’Arabie, la Baie du Bengale et l’Océan Indien convergent. |
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