L’arrière-pays, c’est du cocotier et du bananier, des petites routes jamais droites qui deviennent des pistes et lorsque parfois je me retrouve chez des gens, nous nous saluons et c’est sans problème.

Des échoppes ici et là : biscuits secs, petites bananes savoureuses, thé au lait, noix de coco pour quelque chose de frais, que demander d’autre pour un petit dèj ?

Je rentre en sueur : dès 11h il fait déjà plus de 30°. Douche, lecture et commencer à se dire : Est-ce que je vais vraiment faire l’effort d’aller en ville (4km) pour déjeuner ou est-ce que j’appelle un [rickshaw] ?

La plupart du temps, je fais l’effort : j’aurai tout le temps de récupérer pendant la sieste. Et quand le soleil s’apaisera, vers 16h, nouveau bain, yoga et tai-chi sur la grève en attendant le coucher du soleil. Un peu de sociabilité avec mes hôtes en attendant la fin de la coupure d’électricité (économie d’énergie oblige) et la collation du soir, méditation sur la terrasse, observation des constellations et enfin lecture sous le ventilo en attendant un sommeil qui ne vient que tard.

Bref c’est tuant !

Mais bon une semaine de farniente, ça va. Je pars après-demain pour Cochin, pas l’hôpital mais une grande ville qui s’appelle aussi Ernaculam sur les cartes, histoire de voir du monde. Je laisse une grande partie de mes affaires à Kannur pour voyager léger vers l’extrême pointe du pays et des temples que je n’ai pas encore vus.