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Le "Vieux Code" : aux origines de la Chevalerie
Les racines du "Vieux Code"
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Les racines du "Vieux Code" |
Pour revenir au début de cette publication sur "Le "Vieux Code" : aux origines de la Chevalerie" Les historiens situent l’émergence de la chevalerie telle que nous la connaissons vers l’an 1100 et beaucoup d’auteurs insistent sur les racines Franques. Pour eux, la chevalerie telle qu’elle a été glorifiée par le cycle arthurien serait issue de la terre de France. Si cette version ne laisse pas indifférent notre orgueil national, un souci de vérité nous oblige a étendre le champ de notre recherche en augmentant les facteurs de temps et d’espace et d’interroger, outre l’histoire, le fond du légendaire. Le « Perceval le Gallois » de Chrétien de Troyes dont l’écriture est située vers 1180 pourrait tirer ses racines de "Historia Regum Britanniae" de Geoffrey de Monmouth qui fut traduit en français vers 1150. Mais le récit de Chrétien de Troyes aurait été rédigé à la demande du seigneur Philippe de Flandres au retour d’un long périple en Orient à la recherche du royaume du prêtre Jean. Perceval nous conte la rencontre d’un jeune homme naïf et un peu gauche avec un groupe de chevaliers qui vont lui apparaître comme nimbés d’une gloire divine. Perceval va alors tout quitter pour devenir chevalier à son tour en se mesurant à de nombreuses épreuves initiatiques. Le vocable « légende » (de legenda) signifie « ce qui doit être dit ». C’est une référence à cette part inaliénable d’une vérité éternelle qui ne peut pas être occultée ou dissimulée quelles que soient les manipulations opérées sur les textes, les récits, l’histoire, car cette vérité relève de la Tradition Primordiale et mène le cherchant sincère à la rencontre avec sa part spirituelle. La Tradition Primordiale, elle-même définie comme but suprême, source et finalité de toutes les voies d’accès à la sagesse. Ces voies d’accès exprimées par les sociétés initiatiques authentiques dont les bases demeurent immuables pour le fond mais adaptables pour la forme en fonction des époques et des cultures. L’une de ces voies est basée sur le « Vieux Code », c’est la chevalerie. La chevalerie contient les principes les plus élevés qui, s’ils sont respectés et appliqués, vont faire du chevalier un gardien de ces valeurs et un modèle pour la société. La chevalerie n’a pas d’âge, elle est éternelle car ses valeurs s’appliquent à n’importe quelle époque. Elle parle d’honneur, de loyauté, de rectitude, de charité, de courage, de dévouement, de service mais aussi d’accession à un état particulier d’accomplissement qui ne peut être atteint que par l’initiation. Elle véhicule ainsi une part de secrets précieusement préservés parmi lesquels est le secret de nos origines et le secret de la première chevalerie dite « céleste » archétype fondateur et modèle de toutes les chevaleries terrestres. Le « Vieux Code » dévoile les racines de la chevalerie dans le monde, reflet incarné d’une chevalerie céleste, dont la plus illustre représentation en est l’Ordre du Temple. Ce « Vieux Code » recèle les secrets qui ont été préservés au cours des âges tels les éléments d’un véritable « jeu de piste » initiatique. Ces secrets ont pu être interdits dans le passé mais nous vivons des temps particuliers : des temps d’apocalypse dans la véritable signification de la racine grecque de ce terme : (apokálupsis) signifiant « dévoilement » ou « révélation ». Redécouvrir ce « Vieux Code » permet de tracer un itinéraire vers la Tradition Primordiale et son expression au travers du symbolisme du Graal, de l’ordre de Melchisédech et de la chevalerie. Il est des mots qui nous touchent au plus profond de nous car ils sont en résonance avec les archétypes formateurs voulus et préservés par « Cela » qui nous a créés. Il est des idéaux si magnifiques qu’ils opèrent cette séparation alchimique entre l’impur et le pur, transformant l’être au travers d’un cheminement intérieur, d’un parcours de vie balisé et sécurisé par les principes sacrés d’un code si ancien qu’il remonte à la genèse de l’évolution de la conscience pour la race humaine. De même que pour les connaissances maintenues accessibles par les centres occultes de préservation de la Sagesse sous la garde vigilante de ceux que nous désignons comme maîtres de sagesse ou veilleurs, les éléments attestant de l’existence du « Vieux Code » existent toujours et demeurent accessibles à quiconque est assez motivé et sérieux pour investiguer. Pour lire la suite, voir ci-dessous. |
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