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Le "Vieux Code" : aux origines de la Chevalerie
Le "Vieux Code" : les textes sacrés
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Le "Vieux Code" : les textes sacrés |
Pour revenir au début de cette publication sur "Le "Vieux Code" : aux origines de la Chevalerie" Un fragment de texte religieux, mal conservé, découvert parmi l’ensemble de jarres trouvées dans une grotte près de la mer Morte, à Qumran, relate la naissance du petit-fils d’Hénoch et la description est pour le moins surprenante car l’apparence de l’enfant n’est pas vraiment humaine et fait s’interroger sur l’origine du père. Le texte dit : « J’ai engendré un fils étrange. Il n’est pas comme un humain ordinaire, sa forme est différente, il n’est pas comme nous...Il ne me semble pas qu’il soit de moi mais des anges... » [1] A cause de l’apparence étrange de cet enfant, l’auteur du texte pensait qu’il s’agissait de la progéniture des anges et qu’il devait donc être le produit de l’union d’une femme mortelle avec un messager divin. Ces êtres divins sont nommés en hébreu irin ceux qui veillent ou ceux qui sont éveillés. La Bible nous dit : « C’est alors que les bene ha-elohim, fils des dieux trouvèrent que les filles des hommes étaient belles et les prirent pour épouses. Il leur naquit des enfants qu’on nomma les Titans ». [2] Dans d’autres textes bibliques, cette progéniture est nommée Néphilim ceux qui sont tombés ou qui sont descendus. Le livre d’Hénoch va s’avérer d’une grande importance. Il s’agit d’un écrit de l’Ancien Testament attribué à Hénoch, arrière-grand-père de Noé (septième dans la descendance d’Adam). Ce texte originaire du canon de l’ancien testament de l’Église éthiopienne orthodoxe n’est pas reconnu par les juifs et n’est pas inclus dans la Bible (dite des Septantes). C’est vers 364, durant le concile de Laodice, qu’il fut écarté des livres canoniques. Depuis cette date, le livre d’Hénoch est considéré comme apocryphe (du grec apókryphos, « caché », c’est un écrit dont l’authenticité n’est pas établie par les autres églises chrétiennes.) Il se compose de : La composition des différents livres s’étire sur une période allant d’avant le IIIe au Ier siècle av. J.-C. Concernant le Livre des Veilleurs, la recherche est partagée entre le IIIe siècle av. J.-C. et une datation plus haute encore, au IVe siècle av. J.-C, voire au début de ce siècle. Certaines parties du livre ont vraisemblablement été composées en hébreu, d’autres en araméen. Il y est relaté la venue des Anges (ou Veilleurs) et comment ils engendrèrent une race de géants avec des épouses humaines. Y sont évoqués aussi les noms de ceux des Veilleurs qui apportèrent des connaissances jusqu’alors inconnues des hommes. C’est le célèbre voyageur écossais James Bruce qui, le premier, apporta d’Éthiopie en Grande-Bretagne, en 1773, trois exemplaires de ce livre, longtemps recherché par les érudits européens. Bruce était un descendant d’une des plus puissantes familles de l’histoire écossaise. Il appartenait à la Franc Maçonnerie écossaise, dont les racines se rattachent au Rite de Heredom intégré à l’ordre Royal d’Écosse, ordre militaire fondé selon le rite des chevaliers Templiers par le Roi d’Écosse, Robert Bruce, suite à sa victoire sur les anglais à la bataille de Bannockburn en 1314. Bataille gagnée grâce à l’intervention d’une centaine de chevaliers templiers réfugiés en Écosse après l’arrestation commandée en France par Philippe le Bel. James Bruce, le découvreur du livre d’Hénoch, était lui-même membre de la loge Canongate Kilwinning d’Édimbourg, l’une des plus anciennes d’Écosse dont les rites se rattachent à la tradition judéo-chrétienne. Mais nous y reviendrons en détail plus loin... La version originale de ce livre, en araméen, était considérée comme perdue jusqu’à ce qu’on en trouve des parties à Qumrân en 1947 parmi les manuscrits de la mer Morte. Les Veilleurs sont également cités dans le livre de Jérémie et dans le livre de Daniel. Un autre fragment appelé testament d’Amram cite les Veilleurs en désignant Melchisédech comme l’un d’entre eux. L’intérêt de ce texte réside aussi dans le fait qu’il est suggéré que les Veilleurs peuvent être de races différentes. Certains à la ressemblance des hommes et d’autres ressemblant à des serpents. Ils sont décrits grands et minces, le visage couvert d’écailles avec des yeux aux pupilles verticales. Vêtus de grands manteaux de plumes, on peut se demander s’il s’agit d’un vêtement ou d’ailes repliées. Un chercheur américain, Andrew Collins, dans son ouvrage « Nos ancêtres les Anges » a fait réaliser un portrait-robot d’un Veilleur d’après les descriptions issues du livre d’Hénoch et du testament d’Amram. Ces êtres à ressemblance reptilienne sont nommés Nephilim « ceux qui sont descendus », et leurs descendants Anakim, notamment dans le livre des Nombres. Les sumériens ont représenté ces êtres. Ils sont des anges ou alors ces grands nagas ou dragons dont nous parle l’Inde. Le naga, considéré en Inde comme gardien et protecteur, médiateur entre ciel et terre. A moins que ce ne soient les dieux extraterrestres des dogons. Dans son ouvrage « Le mystère de Sirius », Robert KG Temple qui a séjourné auprès de sages dogons n’hésite pas à affirmer que les Dogons tiennent leur savoir ancestral des suites de la visite chez eux d’extraterrestres amphibiens venus de Sirius. Edouard Schuré dans son ouvrage "L’Évolution Divine, du Sphinx au Christ" mentionne un âge de la terre ou les dieux initiateurs furent révérés sous la forme de dragons. Dans le poème de la création babylonien Enuma Elish de la bibliothèque d’Assurbanipal, roi d’Assyrie (668-627 avant J.-C.), la tablette 5 parle d’un astre ou d’un corps céleste qui passerait à proximité de la terre tous les 3600 ans. Ces passages provoqueraient un phénomène d’expansion de la conscience ainsi que des perturbations climatiques. Ce corps céleste est nommé Nibiru et de lui viendrait le dieu Mardouk. Mardouk est accompagné de son serpent-dragon : le Mushussu Le Mushussu est un animal mythologique mésopotamien. Son nom vient du sumérien Mus.Hus, littéralement « serpent/dragon rouge ». Cette entité avait une tête cornue sur un corps de serpent avec les membres antérieurs d’un lion et postérieurs d’un rapace. J’insiste sur la mention du dragon et la couleur rouge qui lui est associée car nous verrons que cela prendra toute son importance avec le volet de la quête médiévale du Graal et les origines des rois d’Irlande et d’Écosse : les « Pendragon », qui est un titre celtique signifiant "chef dragon" ou "tête de dragon" porté par plusieurs rois dont Arthur. Pour lire la suite, voir ci-dessous. |
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L’illustration d’en-tête représente Élie et Hénoch et provient de https://commons.wikimedia.org. [1] Tiré de "The Old Testament Pseudepigrapha", vol. 1, de James Charlesworth 1983 - Chapitre "1 Enoch" verset 106 (1 à 6) page 86 [2] Bible du roi Jacques - 1884 - Genèse 6-2 |
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