La colère de Jonas
|
Ce texte est extrait d’une étude sur "Jonas" "Et Dieu fit pousser un ricin au dessus de Jonas pour ombrager sa tête et consoler son chagrin. Et Jonas se réjouit du fait du ricin d’une très grande joie.". Or, dès le lendemain, Dieu fait que le ricin se dessèche et Jonas de se mettre dans une grande colère, affirmant encore préférer la mort. Dieu ne se décourage toujours pas et dit : "Toi tu as de la peine pour ce ricin qui ne t’a coûté aucun travail et que tu n’as pas fait grandir, qui a poussé en une nuit et en une nuit a péri. Et moi, je ne serais pas en peine pour Ninive, la Grande Ville, où il y a plus de 120.000 êtres humains qui ne distinguent pas leur droite de leur gauche, ainsi qu’une foule d’animaux !". L’histoire s’arrête là et je me suis demandé ce que pouvait bien devenir Jonas après semblables aventures. Alors, fermant les yeux, je le retrouve là où Dieu l’a laissé. Il est comme hébété, en lui nulle pensée, le voilà comme en vacance de lui-même. Alors, vous souvenez-vous cette jubilation née dans la profondeur ? La voilà qui monte, qui crépite et Jonas rit ! Il rit d’un rire qu’il ne reconnaît pas, il rit d’une joie qui ne lui appartient pas, mais cette fois il laisse faire et Jonas, le ravi, se remet en marche. Mais quelle est donc cette joie qui semble naître de la profondeur pour, tel le lotus, venir fleurir à la lumière ? Quelle est donc cette joie qui nous fait sembler fou aux yeux de notre raison ? Cette joie absurde dans notre monde des Auschwitz, Rwanda, Sarajevo et autres violences économiques ? Quel est le sens des rires d’Abram-Saraï (Genèse 17), couple stérile, lorsque Dieu, leur promet un fils, les nommant alors Abraham-Sarah, où le Yod (10) devenu 2 Hé (5) témoigne de la fécondité. Rires si important que le texte insiste : "Dieu demande "Pourquoi a-t-elle rit ? " - Sarah répond "Je n’ai pas ri.", " Si, tu as ris " ; elle dit encore à la naissance d’Isaac "Dieu m’a donné de quoi rire". Et Dieu demande à Abraham de nommer ce fils Isaac, Yitschaq : " Il rit " qui nous mène du germe divin, le Yod de valeur 10 à la sagesse divine le Quoph de valeur 100 en allant harponner "l’autre côté". Pour lire la suite : "Jonas, naissance à la joie" |
Pour répondre à cet articlePour consulter le forum lié à cet article |
|
L’illustration provient du site : http://www.cetad.cef.fr/ |
Cette page a déjà été visitée 1492 fois.
D'autres articles du site à consulter sur les thèmes traités ici : |
Accueil - Alphabétiquement vôtre - Sur les Routes - Horizons Traditionnels - Champs du monde - Plan du site Copyright © 2002/2024 - Les Baladins de la Tradition |