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Le "Vieux Code" : aux origines de la Chevalerie
Le "Vieux Code" et la langue des oiseaux
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Le "Vieux Code" et la langue des oiseaux |
Pour revenir au début de cette publication sur "Le "Vieux Code" : aux origines de la Chevalerie" Le code de chevalerie ainsi que l’aspect secret de la Tradition vont être propagés à travers l’Europe par une confrérie spécifique : les Trouvères et Troubadours. Trouvères pour la langue d’Oïl et Troubadours en langue d’Oc sont chargés de colporter la bonne parole. Sous couvert de conter des faits d’armes ou des épisodes d’amour courtois, ces descendants des bardes vont propager l’ancienne sagesse. Ils utiliseront souvent une langue codée, dite langue des oiseaux. Inventée par les trouvères et troubadours afin de faire passer des messages qui déjouaient la censure des autorités, notamment ecclésiastiques. De nos jours encore, les jeux de mots et surtout les calembours sont des résidus populaires de cette langue poétique. La langue des oiseaux apparaît surtout à travers le système médiéval de codage « maladie » pouvait contenir un sens codé : c’est le « Mal qui dit » et cela pouvait renvoyer à une institution ou une pratique visée. À l’inverse, la « Bénédiction », c’est « la Bonne Diction » qui renvoyait peut-être à l’art poétique. Autre exemple, les expressions de « Bonne Heure » (Bonheur) et de « Mauvaise Heure » (Malheur). On peut voir dans le dieu Hermès/Mercure chez les alchimistes, le créateur de la langue des oiseaux. Ailé, il représente le principe volatil et ésotérique du mystère de la Nature. Sur ce tableau, Hermès/Mercure rappelle l’obligation du secret à l’initiable en posant un doigt sur sa bouche. L’expression « langue des oiseaux » pourrait être également une déformation phonétique historique ( synchronique ) du nom d’une confrérie secrète appelée : « les oisons » (en référence au petit de l’oie, terme devenu archaïque), nommée ainsi en raison de la patte d’oie que portent sur l’épaule les constructeurs de cathédrales. Ceux-ci utilisaient sur les chantiers un « jargon » (ou langue du jars – mâle de l’oie) permettant de conserver les techniques ancestrales de la « Fabrique ». Cependant, après la « Grève des Cathédrales », événement causé par le procès fait aux Templiers et par l’exécution de dignitaires, dont le Grand Maître Jacques de Molay en 1314, la majeure partie des ouvriers initiés refusent de poursuivre la construction des cathédrales et principalement l’achèvement des tours et fuient l’inquisition française, pour l’Italie du nord où ils préparent la Renaissance. Ces initiés, de retour en France, surnommés « sarrasins », diffusent leurs connaissances au moyen de systèmes de codages secrets assimilés rapidement à des sciences occultes, en premier lieu : le Tarot de Marseille, l’art goth (art de la lumière, qui deviendra l’art gothique), l’alchimie et la langue des oiseaux. Dès lors la langue des oisons, réceptacle du savoir traditionnel des constructeurs des cathédrales se mue en langue des oiseaux qui de ce fait entre dans la clandestinité et devient langue d’initiés. Elle gagne en complexité afin de ne pas attirer la censure et la condamnation par les autorités religieuses. Les mots sont à double sens, permettant de communiquer des informations tout en n’éveillant pas de soupçons et en utilisant les moyens de communication de l’époque : les contes, les chansons, la poésie, les spectacles de rue, etc. Le parcours initiatique est un voyage en spirale. Il n’a pas de fin. Chaque thème, chaque sujet nous renvoyant à un autre dans une nouvelle boucle de cheminement ascendant... Pour lire la suite, voir ci-dessous. |
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