Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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2 octobre 2011, par Gaudius
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C’est un peu tard que je prends connaissance de cet article. Membre de l’AMORC depuis plus de 20 ans, j’ai assisté à une certaine "raymondolâtrie" de la part des anciens, ce qui m’a incité à être plus que prudent vis à vis de lui, d’autant plus que ce n’était pas sa 1ère tentative de créer un mouvement distinct de l’AMORC. Mon sentiment est que si quelques rosicruciens l’ont suivi, c’est parce que c’était Raymond Bernard, tout simplement. Néanmoins, je pense que c’est pour ne pas nuire à l’AMORC qu’il s’est retiré. S’il était resté, cela aurait entretenu la confusion des esprits. Un blog récent a publié une biographie sur Raymond Bernard et les réactions ont été passionnées, parfois excessives. Raymond Bernard a peut-être marqué les esprits, mais il ne doit pas devenir un gourou, une idôle, ou un prétexte pour s’en prendre aux autres mouvements. Les rapports entre Raymond Bernard et Christian Bernard ne regardent que ces deux derniers. Nous ne sommes dans la peau ni de l’un ni de l’autre pour se permettre d’en juger. Cela doit rester dans le cadre privé et familial.
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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5 octobre 2011, par El peregrino
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Merci Gaudius pour cette intervention que je partage complètement... Tu écris : j’ai assisté à une certaine "raymondolâtrie" de la part des anciens,
Certaines interventions sur les Baladins en donnent un peu l’image...
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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5 octobre 2011, par Célestin
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Je suis toujours désolé de lire ou entendre comment le mot Guru est encore et toujours un terme péjoratif. Qualifier Raymond de Bernard de Guru au sens traditionnel du terme serait le plus grand hommage que l’on pourrait lui faire mais il n’a jamais revendiqué ce titre ni cherché à se faire adorer.J’ai une très grande amitié pour Raymond , une reconnaissance totale de sa réalisation comme de sa mission initiatique mais la raymondbernardilâtrie m’a bien mis mal à l’aise.Elle était même insupportable quand elle se traduisait par des jeux humains de rivalités, de jalousies d’ambitions spirituelles conduisant certains à heurter très durement les autres en contradiction totale avec les idéaux que Raymond prônait ! A signaler au passage que les plus grands détracteurs de Raymond ont souvent au cours du temps été d’anciens adorateurs...Telle est la nature changeante et versatile de l’humain en évolution. Quand à son fils Christian il aurait fallu être sourd et aveugle pour ne pas voir l’affection profonde, sa tendresse de père.Si Raymond a pu adopter tant de fils et de filles spirituellement on peut imaginer combien il devait aimer son propre fils Christian qui a une si grande valeur, le prouve depuis des années à la tête de l’Amorc, une organisation initiatique de tout premier plan.Est-ce que l’on peut mesurer l’étendue du sacrifice pour Raymond et Yvonne, ne l’oublions pas la discrète épouse et mère ?
Dès lors, pouvons nous en conclure que si le Circes a été créé ce n’était pas pour satisfaire une ambition, un caprice ou encore une lubie une obsession templière, mais parce qu’une impulsion supérieure le commandait en haut tout comme un besoin ,une nécessité le réclamait en bas auxquelles l’initié ne pouvait que répondre quel que soit le prix à payer pour lui et son épouse et même et peut être surtout son fils.Nous ne l’avons jamais jugé, nous l’aimons nous le respectons, nous pardonnons à tous ceux qui ont pu rentrer dans cette brèche car ils ne savent pas ce qu’ils ont fait.Les paroles de Raymond je me les rappelles souvent en pensant à mon propre fils qui se prépare peut être pour s’affirmer vis à vis de moi à rejoindre nos soldats français en Afghanistan ;" RIEN NI PERSONNE NE PEUT SEPARER JAMAIS UN FILS ET UN PERE".Ah bon les templiers c’est une histoire désuète ?
Le choc des civilisations, les conflits orient/ occident ; les croisades c’est du passé ?
NNDNNSNTDG
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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6 octobre 2011, par G.RARE
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Réponse à Célestin : il n’y a rien à redire...il en est bien ainsi. Merci !
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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12 octobre 2011, par Célestin
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Merci G.rare. En sanscrit le mot Gu veut dire écarter et Ru les ténèbres.Donc un Guru serait celui qui écarte les ténèbres pour nous permettre de voir la Lumière et non celui qui veut se faire prendre pour la Lumière elle même.Raymond Bernard a été cela en ajoutant un sat guru un vrai et authentique guide pour le distinguer de tout ce que ce mot guru véhicule de négatif de nos jours avec son importation dans la langue française.La loi de l’initié est de faire le bien.Dans le fonctionnement de l’univers au stade humain mental il y a dualité dans la manifestation. Il n’en sera plus ainsi d’après Sri Aurobindo lorsque nous serons dans une conscience supramentale. Patience il reste encore un peu moins de 300 ans !Pour l’instant,le bien entraîne toujours le mal comme le mal va réveiller le bien.Attendu que l’initié ne peut engendrer des causes négatives il va prendre sur lui de façon sacrificielle toute la négativité qui découle de son service.Ce qui explique pourquoi un être aussi positif en tout envers tous et tout le temps comme Raymond Bernard soit tellement "noirci".Si on regarde objectivement le projet du Circes/ Osti ce n’est en rien une tentative séparatiste vis à vis de l’Amorc puisque c’est autre chose. C’est une petite révolution dans le monde de l’initiation traditionnelle tout simplement car il n’y a pas de direction donnée dans un enseignement aussi large et universel soit il comme dans l’Amorc.Si on veut regarder honnêtement les choses on s’apercevra qu’en dépit de la ferveur entourant Raymond Bernard, celui ci nous a laissé une oeuvre non pas à contempler mais à construire nous même sous le sceau de l’impersonnalité cosmique. J’ai dit !
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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18 octobre 2011, par El peregrino
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Bonjour.
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L’initiation donne-t-elle à l’homme un état ou une mise en action sur le chemin… ?
Nous sommes tous le guru de nous-mêmes et je ne laisse à aucun homme le pouvoir de m’indiquer vers où me tourner pour recevoir la Lumière…
"En sanscrit le mot Gu veut dire écarter et Ru les ténèbres" L’initiation ne donne que les outils pour me frayer un chemin avec l’aide mutualisée d’autres chercheurs de Lumière...
J’ai dû lire quelque part ce qui suit…
Tu ne forgeras point des idoles humaines pour agir aveuglément sous leur impulsion, mais tu répondras de toi-même de tes actes et tu ne prendras point les mots pour la Réalité. Tu t’efforceras toujours de découvrir l’idée sous le Symbole...
J’ai dit... !!!
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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20 octobre 2011, par Célestin
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Bonjour El Pélegrino
L’initiation telle que vous l’évoquez me semble presque abstraite, une idée que vous vous en faites. Mais d’où vient elle ? Pouvez vous nous donner le nom et l’adresse de la Tradition Primordiale ? Sans les sages qui nous l’ont fait parvenir vous ne pourriez même pas en parler. L’initiation ne devrait elle pas nous conduire à ne pas voir dans la spiritualité de l’autre qu’idolâtrie et superstition.Elle peut alors nous amener plus loin que la tolérance se limitant trop souvent au fait que je récuse la pensée d’autrui mais le laisse juste vivre et peut être s’exprimer comme disait Mirabeau, comme a dit aussi Vivekananda. Il faut bien plus que tolérer mais accepter la pensée de l’autre.Je voudrais vous inviter dans la pensée de Vivekananda à travers quelques citations que vous retrouverez sur cette page :
http://pages.intnet.mu/ramsurat/Vivekananda/Hindouisme.html
Paix à vous.
"En dehors de la nôtre, pratiquement toutes les autres religions du monde sont inévitablement reliées à la vie ou aux vies d’un ou de plusieurs de ses fondateurs. Chacune des grandes religions du monde, sauf la nôtre, est bâtie sur de tels caractères historiques ; la nôtre repose sur des principes. Il n’existe aucun homme ni aucune femme qui puisse clamer avoir créé les Vedas. Ils sont l’incarnation des principes éternels ; les sages les ont découverts.... Nous échappons à ce destin parce que notre religion n’est pas basée sur des personnes mais sur des principes.Le fait que vous obéissiez à votre religion ne vient pas de l’autorité d’un sage, ni même d’une Incarnation. Krishna n’est pas l’autorité des Vedas, mais les Vedas sont l’autorité de Krishna lui-même. Sa gloire est qu’il est le plus grand prêcheur des Vedas qui ait jamais existé. Il n’y a pas de philosophie dans le monde qui n’ait une dette envers Kapila. Pythagore est venu en Inde et a étudié cette philosophie, et cela a été le début de la philosophie des Grecs. Plus tard, elle forma l’école d’Alexandrie et plus tard encore les Gnostiques. Elle se divisa en deux : une partie vint en Europe et à Alexandrie, et l’autre resta en Inde ; et à partir d’elle se développa le système de Vyasa. Cette très ancienne philosophie (Vedanta) a, par son influence, inspiré directement le Bouddhisme, la première religion missionnaire du monde, et indirectement elle a aussi influencé la Chrétienté au travers des Alexandriens, des Gnostiques et des philosophes européens du Moyen-Âge. Et, plus tard, influençant la pensée allemande, elle a presque produit une révolution dans les domaines de la philosophie et de la psychologie. Pourtant toute cette masse d’influence a été donnée au monde pratiquement sans qu’on s’en aperçoive. Comme la paisible tombée de la rosée pendant la nuit apporte support à toute la vie végétale, de même, doucement et imperceptiblement, cette philosophie divine a été répandue à travers le monde pour le bien de l’humanité. Aucune marche d’armée n’a été utilisée pour prêcher cette religion."
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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26 octobre 2011, par El peregrino
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Bonjour Célestin
L’initiation n’étant pas un état, mais une mise en chemin, il serait bien amusant de vouloir donner une adresse ou la trouver…
Quant à savoir le but de l’initiation, la réponse d’ordre individuelle est difficile et jamais définitive... C’est d’essayer un effort vers la connaissance par l’étude des symboles et la pratique d’un Rite... Tout en étant dans le doute constant, c’est apprendre à vivre sur le "chemin" et ouvrir un jour la dernière porte avec un peu plus de sérénité...
Sur le chemin de Compostelle personne ne demande au cheminant pourquoi fait-il le "camino" ?... Les réponses sont multiples et le camino parle à l’homme individuellement...!!!
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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29 octobre 2011, par Célestin
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Nous avons là mon cher El Pelegrino tout le débat sur l’initiation virtuelle
ou effective que René Guénon a cherché à éclairer avec ses 17 livres.L’initiation n’est pas passive.Ellle doit conduire à la métaphysique non rationnelle aux états multiples de l’être et finalement au non être, la délivrance et même le suprahumain. Mais si elle vous aide déjà à vivre avec vos doutes, à vous présenter le jour venu avec sérénité devant la dernière porte c’est déjà beaucoup. Puissiez-vous garder cette sérénité comme un trésor. Bien à vous.
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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22 octobre 2011, par Gaudius
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Pour moi, l’initiation met sur le chemin, mais n’accorde certainement pas un état. On n’a pas à se gargariser d’être un "Initié" (avec un grand I) mais à se considérer seulement comme un néophyte et comme un élève, pas plus. Si on nous met sur le chemin mais que nous n’avançons pas, si nous nous contentons de "manger de l’initiation" quitte à devenir un "initié multi-cartes", alors à quoi cela servira ? Et à qui ? Effectivement, on n’avance pas seul, mais nous sommes seuls face à nous-même. Quant au service à rendre dans le monde, il ne dépend que de nous, de notre désir sincère, et les occasions et les organisations qui se dévouent pour le bien-être des autres ne manquent pas. C’est donc à chacun de faire son choix
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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25 octobre 2011, par élestin
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L’initiation nous met sur le chemin non pas pour nous vendre ni pour nous octroyer de quelque façon un état certes mais bien pour nous permettre la conquête d’un état par nos propres efforts, notre aspiration, l’aide de Dieu et des Maîtres. Quand même après des années de travail, de consécration il faut oser ne plus se dire néophyte ! C’est un écueil il me semble tout autant que de se vouloir Maître trop tôt. Disons que l’on est toujours néophyte par rapport à ce qui nous reste à apprendre et Maîtres vis à vis de ceux que nous devons enseigner s’ils cherchent la connaissance véritable.
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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26 octobre 2011, par Gaudius
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Dans un certain sens, je vous rejoins, quand vous soulignez qu’on est toujours néophyte par rapport à ce qui nous reste à apprendre ; aussi me permettrai-je de vous citer un article du "code vie du Rose-Croix" (1985) :"Ne fais pas étalage de tes oeuvres et ne te glorifie pas de ta science rosicrucienne. On peut être Rosicrucien parce qu’on est membre de la fraternité, mais lorsqu’il s’agit d’être Rosicrucien en connaissance et en réalisation intérieure, le plus grand et le plus haut d’entre nous n’est qu’un grimaud d’école indigne de se dire Rosicrucien. Ne déclare pas que tu est un maître ; présente-toi comme étudiant rosicrucien-toujours étudiant- éternellement."
(le même esprit se retrouve dans l’édition de 2005). Lorsqu’il s’agit d’"enseigner" autrui, il faut être extrêmement prudent. Disons qu’il est préférable d’éveiller l’autre à lui-même, en toute simplicité, en toute fraternité, comme un semblable sur le sentier. Préférons donc le terme de "renseigner", informer, bref, tout ce qui peut contribuer à aider notre semblable tout en lui rappelant que nous aussi sommes toujours en chemin.
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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26 octobre 2011, par Gaudius
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Je voulais rajouter que dans un certain sens, lors de certaines cérémonies, c’est toute une équipe qui fait office de "maitre" ,en ce sens que cette équipe apporte effectivement quelque chose au néophyte venu en quête de plus de lumière. En cette circonstance, les personnalités s’effacent au service de cette Lumière qui, en se partageant, se grandit. Mais ce n’est qu’un avis parmi d’autres.
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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27 octobre 2011, par élestin
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Je voulais ajouter quelque chose cher Gaudius en vous remerciant de vos remarques car elles nous aident à entrer dans ce débat autour de la question : Pourquoi un initié multicartes a fondé le Circes ? Cet initié a déployé tous ses efforts au long de sa vie missionnée pour faire tomber les barrières entre les hommes : entre les sexes, entre les races, les religions, les cultures et même les organisation initiatiques. Et le GADLU sait à quel point ce monde de la Tradition est traversé de rivalités, de séparativité, parfois de luttes internes basées sur la méconnaissance de l’autre produisant des jugements erronés.
D’autre part l’appel du Circes a été un appel au service des hommes comme préalable à l’entrée dans des cercles initiatiques réservés au sein desquels on entre alors pour trouver des moyens de mieux servir et non pour se gargariser comme vous dites.Quand on se penche sur les problèmes de l’humanité on trouve tout de suite sa limite. On dépasse l’ego.Les choses sont mises dans le bon sens à mon avis. Bien sûr que les membres d’une école initiatique sont incités à servir leurs frères humains. Mais sincèrement ; Le font ils tellement ? C’est cette ligne là que l’initié a voulu faire bouger. J’ai voté pour. Enfin, considérons l’initiation dans le domaine de l’Orient à travers le Boudhisme et l’Hindouisme ou encore le Taoïsme ou le Sufismepeut être. L’initiation confère un ou des pouvoirs progressifs, en délégation d’une lignée de Maîtres aux disciples. Il y a une forme de partage de la réalisation de l’éveil envers les étudiants qui se sont montrés aptes.
Il en est de même en occident dans la Kabbale, l’alchimie et bien des domaines.Donc je dirais quand même que l’initiation peut accorder un état dans certaines conditions tout à fait initiatiques.
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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27 octobre 2011, par Gaudius
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Je ne pense pas qu’on puisse utiliser le terme d’"initié multi-carte" pour Raymond Bernard, ni envers qui que ce soit. En fait, l’expression me gêne un peu, elle sonne un peut trop comme "consommateur d’ésotérisme", de "dilettante de l’initiation"... ; bref, de pas sérieux du tout alors que normalement, le chercheur peut se sentir à un moment donné plus en harmonie avec une voie plutôt qu’avec telle autre. L’essentiel est de parcourir suffisamment de chemin, d’intégrer suffisamment de choses pour que la quête ne soit pas entreprise en vain. Il vaut mieux, à mon avis, parcourir successivement une ou deux voies, voire même trois, mais pas toutes en même temps. De par sa position ou ses acquis, Raymond Bernard était peut-être en mesure de bâtir une telle structure, d’autant plus, il me semble, qu’il n’a jamais dit qu’il fallait abandonner, voire renier son parcours (alors que d’autres s’empressent d’avilir ou de dénigrer ce et ceux qu’ils ont connus afin de ne pas culpabiliser d’aller voir ailleurs). A l’époque, je n’ai fait que survoler les choses et je me suis dit "pourquoi pas" ; sans plus, puisqu’il semblait que le domaine culturel, dans son aspect le plus élevé, pouvait ouvrir vers d’autres horizons pour peu que les "curieux", les intéressés, acceptent d’aller plus loin que la simple connaissance culturelle ou livresque (bref, à un moment donné, aspirer à "autre chose").
En ce qui concerne les différences envers les différentes traditions, elles sont inévitables, du moins dans leur apparence extérieure, mais lorsqu’on atteint un certain niveau de conscience, on ne tient plus compte de ce genre de différence pour "vibrer au diapason", en quelque sorte , de son interlocuteur. Pour le service, chacun est laissé face à lui-même. Peut-être y a-t-il plus d’"initiés" qu’on croit dans cette voie, qui sait ? L’essentiel est de savoir se retirer en toute discrétion, une fois son devoir accompli (devoir étant pris comme une injonction qu’on se fait à soi-même et non une obéissance aveugle à tel ou tel commandement). Quoi qu’il en soit, comme je l’ai dit, le choix est laissé à l’appréciation de chacun et on ne peut dicter sa conduite à qui que ce soit. Je ne sais pas si vous avez lu les ouvrages de Raymund Andrea quant à la technique du maître et à la technique du disciple, mais il laisse entendre que la voie initiatique, et la spiritualité en général, ne sont pas pour les mauviettes ou les doux rêveurs, mais au contraire pour des caractères et des personnalités bien affirmés. Quoi qu’il en soit, Raymund Andrea nous oblige à réviser toutes nos conceptions sur ce sujet. Il souligne, entre autre, l’importance du service.
En ce qui concerne la transmission de certains pouvoirs, il faut prendre la chose avec une extrême prudence, avec d’extrêmes précautions et pour cela, effectivement, le disciple doit faire ses preuves. Un échec ne pardonne pas. Maintenant, ce qui vaut pour l’Orient vaut-il aussi pour l’Occident ? Surtout actuellement, à cause de certaines dérives malheureuses ? Et ne vaut-il pas mieux transmettre les outils nécessaire à l’éveil du disciple, charge à lui de les utiliser ou de les laisser inemployés ? Il est nécessaire que, parfois, "cela secoue" ; autrement dit, de faire jaillir l’étincelle qui allumera le flambeau, mais répéter continuellement ce processus, est-ce que ce n’est pas aller à l’encontre du développement futur de l’initié, c’est à dire de celui qui a vu de loin une certaine lumière ?
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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28 octobre 2011, par Célestin
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Cette fois, je n’ai plus grand chose à ajouter Gaudius. Votre point de vue me semble très avisé , j’approuve largement ce que vous nous dites.Les livres de R Andréa sont à méditer c’est vrai.Initié multicarte c’’était pour vous taquiner, bien sûr.Pax Profunda.
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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26 avril 2008, par G.RARE
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Point n’est besoin de grands mots pour rendre hommage à Raymond Bernard ; grâce à lui je suis immensément riche,pas en espèces sonnantes et trébuchantes mais dans mon Coeur et mon Esprit, surtout depuis 1988,et maintenant je me rends compte à quel point il a contribué à la progression et à l’élévation de la conscience des Cherchants qui l’ont accompagné...
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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20 janvier 2008, par GONZALO
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Pourquoi il a créé le CIRCES ? Pour les ROSICRUCIENS ça était un shisme.Pourquoi ??? Les relations Père /Fils ??? Et NOUS ? Est-ce que NOUS les avons aidés ? Sommes nous des bons fils, des bons pères ? Il y a des tests dans la VIE SPIRITUELLE ! J’insiste !IL COMMENCE LA SEMAINE DE UNITE DES CHRETIENS.On aura besoin la semaine des ESOTERISMES aussi ? PAIX dans les coeurs.Depuis 1989 le mécanisme KARMA ne plus actif encore.C’est POURQUOI Raymond a fait un nouveau de ORDRE TRADITIONNEL.Il faut de entrer dans la NOUVELLE CONSCIENCE, sans le vôtre mental ! CHUUUUT ! Ne pouvons pas comprendre mais TOUT est BIEN.
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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14 janvier 2008
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Un ouvrage très luxueux vient d’être publié par les éditions Scrinium dans la collection « Exemplaria Praetiosa ». Issue des archives secrètes du Vatican, l’oeuvre a été tirée uniquement à 799 exemplaires. Elle est vendue à 5 900 euros et des commandes venues du monde entier ont déjà pratiquement épuisé le stock.
Pourquoi publiez-vous seulement cette étude en ce moment ? Est-ce que l’année 2008 est particulière de point de vue ésotérique ou mondial ou Templier ?
En numérologie c’est une année 1 ; Pour certains channels c’est une année de début de quelque chose d’important.
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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14 janvier 2008, par El peregrino
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Chers Baladins permettez-moi d’exprimer mon inconfort… !
Il transpire dans cette interview un mélange qui à toujours nuit à « l’initiation » celui de vouloir additionner le cheminement des initiés, qui par essence est individuel, en une action de groupe associée à une structure…
Chaque fois qu’un mouvement initiatique cherche à prendre pied dans le monde profane pour exprimer par exemple le « dessein maçonnique » il se galvaude par le combat des ego et apparaissent alors les manipulations…
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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15 janvier 2008, par Les Baladins de la Tradition
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Merci, El Peregrino, de votre sincérité à vous exprimer.
De tous temps, les hommes et les femmes en quête sur le sentier se sont réunis en groupes qui sont - pour tous les mouvements dont les buts sont nobles - autant d’expressions de la Tradition.
Il n’est pas donné à beaucoup de cheminer seuls vers la Lumière. Et il peut être bon de joindre sa propre lumière à celle d’autres cherchants pour accéder ensemble à plus de lumière encore et avancer ainsi vers Dieu, le Grand Architecte, le Soi... et servir l’Humanité de son mieux.
Des écoles de mystères de l’Antiquité, en passant, par les mouvements kabbalistes, soufis, templiers, compagnoniques, rosicruciens, maçonniques, martinistes, pour n’en citer que quelques-uns, ces mouvements de tous temps ont été divers pour répondre à la diversité des appels individuels.
S’il faut bien sûr être et rester vigilants en tous ces domaines qui touchent intimement à l’intérieur de l’être, il nous semble difficile de résumer cette diversité en une tournure générale et catégorique.
A moins que nous ne vous ayons mal compris ;-)
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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16 janvier 2008, par Célestin
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Nous nous trouvons ici avec la remarque de El Peregrino sur une ligne gnostique en fronde sur toute notion de salut fraternel ou institutionnel tel que Michel Kubler a voulu le caractériser voire surtout le caricaturer dans "La Croix" 20 décembre 2007 pour "présenter" la publication des écrits gnostiques publiés sous la direction deJ.P. Mahé et P.H. Poirier chez Gallimard, coll. de la Pléiades.
Il faut pourtant que les gnostiques se rassemblent sur la base de cette recherche élitiste d’un salut par la Connaissance, rien n’est plus redoutable pour l’Institution de l’Eglise, encore aujourd’hui !!! Mais il faut démontrer que cette élite n’est pas celle des élus providentiels, ce sont des élus par eux-mêmes. Ce sont ceux qui refusent cette démarche qui s’y soustraient. Tous sont invités ! Il faut aussi démontrer que cette recherche n’est pas un refus du monde, n’est pas un refus de la voie des oeuvres. Voilà ce que le CIRCES s’ajoutant sans les remplacer, à bien d’autres organisations avait à faire. Peut être pouvons nous admettre que ce n’était pas là une lubie de son fondateur, ni un désir de passer à la postérité ou autre. Il s’agit là d’un besoin profond mais encore timoré par rapport à l’audace d’un initié. Ce besoin a été perçu par lui dans la conscience occidentale de CIVILISATION, pour employer les mots forts là où on les attend. Si nous ne prenons pas cet espace alors nous laissons le dogmatisme dominer, se justifier éternellement.
Si la gnose lance un défi à la foi dogmatique, cette dernière est toujours prête à en découdre. Comme disait Raymond Abellio : "Le gnose détruit le monde mais le monde ne peut pas détruire la gnose, c’est pourquoi il cherche à détruire les gnostiques."Voilà, seulement les gnostiques savent très bien s’autodétruire, s’affaiblir eux-mêmes par leurs divisions et leurs querelles. Le jour où ils sauront se rassembler, ils amèneront un immense pouvoir au service de l’esprit et de la liberté en ce monde. C’est ce que je voulais dire pour aider à comprendre ce qu’a été la mission de cet homme là.
Démontrons que les Gnostiques sont pourvus de ces trois vertus Foi Espérance Charité et de la quatrième qui fait défaut à nos dogmatiques la Tolérance dont on sait qu’elle a été une respiration de toute la vie et l’oeuvre de Raymond Bernard.
"Un vrai trésor, par contre, et une immense matière, pour quiconque veut se familiariser avec cet univers, notamment les chrétiens qui, à la suite de saint Irénée, voudront relever le défi que la gnose lance à la foi. La première propose en effet une « voie » permettant de connaître Dieu à partir de la connaissance de soi, sans recours obligé à la communauté ; la seconde, au contraire, énonce que l’autre homme et le monde – pour lesquels le Christ est mort – sont le lieu où Dieu se laisse découvrir et aimer, l’Église étant le « sacrement » (c’est-à-dire à la fois le signe et le moyen) de ce salut.
Ultime remarque : la gnose, ainsi perçue comme issue très personnelle de salut, hors de toute institution et sans système dogmatique, se révèle de grande modernité – voire de postmodernité. On comprend mieux, en visitant cette « bibliothèque de Nag Hammadi », qu’elle séduise des esprits contemporains soucieux d’un « religieux » qui serait indemne de toute structure établie – avec aussi ce paradoxe d’un goût actuel pour des « choses cachées » qui se nourrit de leur prétendue dissimulation par l’institution ecclésiale… Comme si notre époque devait retrouver un culte des antiques « religions à mystère », avec comme seul horizon celui d’une montée de l’humain vers le divin pour s’échapper d’une création ratée. Une époque à laquelle ce serait rendre un sacré service que de faire découvrir – d’expérience, plus encore que par la science – trois belles vertus dont les gnostiques étaient fort dépourvus. Des vertus qui se nomment foi, espérance et amour." M. Kubler.
http://www.la-croix.com/livres/article.jsp?docId=2323650&rubId=43500
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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15 janvier 2008, par Arkhghan
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Certaines questions me viennent suite à cette interview et aux deux messages postés.
Est-ce que ceux qui ont répondu à l’invitation à la proposition de Raymond Bernard étaient prêts ?
Est-ce que le milieu de la Tradition Initiatique, des grouspuscules aux grandes organisations existantes comme la Rose-Croix ou la Franc-Maçonnerie, en passant par diverses personnalités ou personnages avec ces egos inévitables auxquels fait allusion El Pelegrono,qui devaient accueillir, voir favoriser ce nouveau mouvement enraciné dans la Tradition Primordiale étaient prêt ?
Est-ce que le monde religieux dominant, celui qui est concerné voir provoqué par une résurgence mondiale de cet Ordre qu’il a rejeté de son sein au Moyen Age, même si le pape de l’époque est moins maudit qu’on ne l’a dit, c’est que le Vatican voudrait prouver aujourd’hui par cette nouvelle publication en manière de réponse bien lucrative au roman de Dan Brown, mais les ésotéristes sérieux n’ont jamais dit autre chose, est-ce que cette Eglise était prête à faire face aux erreurs de son passé dans ce domaine ?
Est- ce que le monde profane, social, politique, associatif, des grands medias aux petits moyens de communication, qui devaient bénéficier sur tous les plans de cette émergence étaient prêts ?
Je vais déplaire à tous en disant ce que je crois, sans pour autant prononcer de jugement car je dois m’inclure. En effet, il me semble que le bilan des 20 ans après le début de cette aventure n’autorise qu’une seule réponse à toutes ces questions.
Une autre certitude à exprimer c’est le fait que notre Ami Raymond Bernard, lui, était prêt.
Il était prêt pour ce qu’il désignait de diverses manières élégantes, éloquentes et poétiques selon son style propre qui nous charmait tant à savoir la nouvelle Ere, le nouveau Manvantara.
Mais voyez-vous chers lecteurs internautes et Baladins l’horloge Cosmiques est Or Loge. Elle a sonné le carillon du nouvel Age d’Or, l’humanité est invitée mais non contrainte. Une nouvelle humanité est en préparation dans les ateliers du bon Dieu.
Du plan où il se trouve cet initié authentique le Frère Raymond Bernard est sans aucun doute très très actif pour œuvrer à la réalisation des plans divins.
Mais ne soyons pas surpris que les choses soient maintenant pour nous si difficiles où que nous portions nos pas.
Pourtant, si nous sommes purs et sincères, l’aide nous viendra.
J’ai dit !
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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15 janvier 2008, par Arkhghan
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J’ai oublié d’ajouter à mon message cette citation d’un écrivain contemporain Eric Emmanuel Schmitt qui n’est pas un mystique mais a capté quand même quelque chose : "Nous vivons la fin d’une culture pessimiste.Je fais partie des asticots qui se glissent pour dire qu’il faut passer à autre chose".Raymond Bernard était lui aussi un asticot de cette espèce et comme il avait beaucoup d’humour je suis certain que la comparaison l’aurait amusé.
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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15 janvier 2008, par Brascas
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Il était l’être de lumière or et gaze du poème de Baudelaire,"L’irréparable""in Les Fleurs du Mal,1957.
"-j’ai vu parfois au fond d’un théâtre banal
Qu’enflammait l’orchestre sonore,
Une féee allumer dans un ciel infernal
Une miraculeuse aurore ;
J’ai vu parfois au fond d’un théâtre banal
Un être qui n’était que lumière, or et gaze,
Terrasser l’énorme Satan ;
Mais, mon coeur que jamais ne visite l’extase,
Est un théâtre où l’on attend
Toujours, toujours en vain, l’Etre aux ailes da gaze !
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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15 janvier 2008, par Oziam
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Cher Peregrino,
Je connais la Franc-Maçonnerie, mais je n’y ai jamais vu d’initiatives organisées d’ordre social ou caritatif comparables aux projets initiaux du CIRCES.
Par contre, je connais un peu les Chevaliers de Malte, ainsi que les Chevaliers du Saint Sépulchre, qui dans le cadre de leur foi chrétienne mènent de nombreux projet caritatifs. Les chevaliers du Saint Sépulchre, notamment, mènent parallèlement un intense travail spirituel et des projets humanitaires en Palestine.
Sans doute, les failles humaines se manifestent à l’occasion de ces missions humanitaires, mais pas forcément plus que dans le cadre des travaux d’ordre spirituels, où elles sont présentes aussi. Nous ne sommes que des êtres humains !
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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19 janvier 2008, par tilyon
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Salutations à tous,
Je n’ai pas vraiment appris pourquoi ce Monsieur de grande dignité Rosicrucienne avait pu divorcé l’AMORC en si mauvais terme avec son Fils Christian selon des rumeurs. Et toute la bisbille avec Gary Stewart et en plus de l’affaire qui donna naissance au Cénacle. C’est vraiment incroyable et inconcevable dans une Fraternité qui pratique la Paix, l’Amour, l’Harmonie, la Bienveillance et la Santé qu’un tel scénario se produise. Maintes organisations pour l’amélioration humaine voient le jour en ne changeant absolument rien sur l’aberration Humaine. Toujours l’éternel rengaine et l’argent qui s’envole.
Site : Humanisme
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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19 janvier 2008, par Les Baladins de la Tradition
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En tant qu’éditeur de cet interview, nous nous permettons de répondre
à votre interrogation.
En fondant le CIRCES en 1988, Raymond Bernard a ouvert une voie
jusque-là inexplorée dans les grands mouvements initiatiques. Il l’a
fait avec l’ouverture d’esprit qui le caractérise en
conseillant toujours à chacun de rester fidèle à ses affiliations.
Lorsqu’il a quitté ses fonctions officielles dans l’AMORC en 1986, il
n’a pas pour autant cessé d’en être membre dans le total respect de
cette tradition.
Raymond Bernard est donc sans cesse resté fidèle aux plus hauts idéaux qui l’ont
toujours animé.
Pour plus de détails sur les différentes périodes
de sa vie, nous vous invitons à consulter le site qui lui est
consacré : "Humanisme et Transcendance".
Avec nos cordiales salutations.
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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20 janvier 2008, par tilyon
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Salutations et respect, et merci pour votre réponse intelligente et Sage.
Une Voie inexplorée depuis tant de millions d’années vous dites ??? Il n’existe pourtant qu’une seule Voie explorable avec autant d’embranchements que d’Individus.
?Que demander de plus ? que les enseignements anciens et nouveaux de l’AMORC, institué et reconstitué, ancien et nouveau de façon relative évidemment ???
La Sciento. probablement pour mieux se faire universaliser dans la clarté à l’échelle de la planète, mais à quel prix ! non lucratif en plus ??? Nous sommes dans un Monde de Création n’est-ce pas ? où n’existe que le symbole de la Perfection, Une Présence Divine ou Responsable de toutes les façons.
Je suis quand même vraiment en peine d’avoir à constater toute cette révolution $coûteuse$ au sein de nos têtes administratives.
Pas besoins de cotiser dans des mouvements non lucratifs pour connaître nos possibilités. Nous pouvons tous fonder un nouveau mouvement et à chacun son mouvement préféré n’est-ce pas ???
Les fondements sont innés en nous, il ne s’agit que de les utiliser. Il est très facile de déguiser nos critiques subjectives en positivisme CIRCES soi-disant objectif. Quoi de mieux que d’agir Simplement et Fraternellement ???
Paix,Harmonie,Bienveillance et Efficacité à vous tous dans vos mouvements respectifs.
Site : Initié ou Responsable
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Raymond Bernard : "pourquoi j’ai fondé le CIRCES..."
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20 janvier 2008
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Cela peut décourager en effet.Cela peut faire douter des hommes.Les guerriers de la Lumière doivent vivrent avec des blessures toujours ouvertes.Vous le dites vous-même. Cela n’arrive pas que là.C’est partout et cela est sans fin... Quant aux rumeurs, elles sont un poison mental nous éloignant de la vérité.D’après vous ceux qui soutiennent encore des organisations tout en sachant qu’elles ne sont pas parfaites, sont-ils stupides et sots ?
Dieu premier servi juge les coeurs et les reins.Come disait Raymond Bernar, seul compte le Jugement de Diue, c’est à dire le Jugement de l’être intérieur en Nous. Amen !
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