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Honoré de Balzac
III - Influence martiniste sur Balzac
Henri de Latouche
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Henri de Latouche
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Cet article s’inscrit dans le cadre d’une vaste étude intitulée "Balzac et le Martinisme". Pour en consulter le plan. Pour revenir à la page précédente... Nous avons vu dans notre étude historique sur le Martinisme que Henri de Latouche est le maillon d’une chaîne initiatique qui, de Martinez à Pasqually, aboutit à Papus. Il était détenteur de l’Initiation Martiniste. Il a été l’ami de Balzac et son Maître en littérature. Peut-être a-t-il été aussi son Maître spirituel. Il y aurait eu alors un lien direct entre Balzac et la Tradition Martiniste, un lien initiatique car Henri de Latouche a très bien pu initier Balzac. George Sand résume la relation entre Balzac et Henri de Latouche : "En 1827, il se lia avec Henri de Latouche. Une grande intimité s’établit entre le Maître et l’élève. C’était alors H. de Latouche qui était le Maître. Il se livra tout entier à Balzac dans ces brillantes et intarissables conversations où il enseignait tout ce qu’il ne faut pas faire sans jamais arriver à dire ce qu’il faut faire. L’élève était déjà fort sur ce chapitre et cherchait ardemment la voie. L’école de Henri de Latouche était à la fois attrayante et rude". Les mots "école" et "voie" se rattachent à la terminologie familière de l’ésotérisme. G. Sand s’intéressait de près à tout ce qui concerne la Tradition. Elle aurait appartenu à cette "Société Angélique" d’inspiration Martiniste qui influença le monde des lettres . Elle disait : "Je crois à la vie éternelle, à l’humanité éternelle, au progrès éternel et comme j’ai embrassé à cet égard les croyances de Pierre Leroux, je vous renvoie à ses démonstrations philosophiques". Victor Lamy établit des rapprochements intéressants entre George Sand et Jules Verne, ces deux maîtres du roman initiatique. "Le Voyage au Centre de la Terre" et "Laura ou le Voyage dans le Cristal" sont deux textes riches de la même connaissance ésotérique puisée sans doute à la même source. Victor Lamy s’intéresse au mystère de Rennes le Château et aux secrets des Rose-Croix. Il pense que la littérature est souvent prétexte au dévoilement de certains mystères confiés à ceux qui peuvent comprendre. L’usage de l’argot et du calembour qui semblent le fruit de la fantaisie d’un auteur peuvent avoir pour but d’attirer l’attention du lecteur sur un message codé. "Un jeu de mots peut en cacher un autre". Or, nous dit Victor Lamy dans son livre "Jules Verne, Initié et Initiateur" : "On peut déceler des jeux de ce type chez Balzac, Sand ou même Hugo". Ce sujet que nous avons à peine effleuré dans notre étude à propos du pouvoir des mots chez Balzac est une piste d’étude où il serait bon de s’engager. |
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