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Le Camino del Ebro
Etape 10 : De Torres de Berrellen par Luceni à Gallur
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Pèlerinage à
Compostelle par le Camino del Ebro |
Etape 10 : De Torres de Berrellen par Luceni à Gallur Camino del Ebro : 262 km déjà parcourus par El Peregrino |
Un orage violent cette nuit a perturbé un peu mon sommeil... La pluie crépitait sur le toit et les murs métalliques, mais dans l’ensemble la nuit a été bonne. Je me réveille sans courbature malgré la précarité de ma couche. Oui finalement je préfère ce genre de nuit gratuite à un mauvais lit dans une chambre triste... Il est 6h30, il me faut bien une heure pour me préparer et ranger tout mon barda... Petit déjeuner spécial ce matin : chocolat au lait froid, avec un bout de fromage...! Non je ne trempe pas mon fromage dans le chocolat... C’est un déluge, il va pleuvoir toute la journée sauf en dernière heure de parcours. En traversant Alagon je m’abrite sous le porche d’une école pour grignoter une tranche de jambon avec des biscottes. Une élégante jeune maman qui pousse un landau passe à mes côtés sans un regard. Assis contre le mur, je dois donner l’apparence d’un SDF. Elle traîne derrière elle un petit air de confort et de douche qui sent bon... ! Encore un village où il me faudra presque une heure pour trouver une petite chambre à un prix spécial pèlerin. Je suis à Gallur installé dans un bar juste à côté. Pendant que je bavarde avec vous, une inquiétude se glisse en moi avec une douleur qui me lance au genou droit... Il se rappelle à mon souvenir. Je connais cette douleur, elle ne sera pas invalidante, mais je crains toujours une évolution inhabituelle et pendant deux ou trois jours une pommade sera la bienvenue. C’est le changement violent de la température qui s’ajoute à l’humidité pour donner quelques conséquences désagréables. Gallur est un village quelconque. Il m’a été impossible d’être logé par le curé encore absent et la mairie n’ouvre que demain et ferme à 14 h. Quinze euros la chambre très ordinaire, mais avec des draps. Le bac à douche bouge sous mes pieds, le robinet fait un bruit infernal et en m’appuyant sur le lavabo quand je suis sorti de la douche, j’ai bien failli le desceller définitivement... ! Il faut vivre dangereusement... Aujourd’hui 50% du Camino se faisait sur des routes secondaires goudronnées et à part quelques camions et les projections à leurs passages, j’ai évité des chemins trop boueux... Avant d’aller souper ce soir je suis passé à la pharmacie pour me peser. J’ai déjà perdu 2 kg. Je faisais 66 kg au départ de Foix, j’en fais 64 aujourd’hui. Mon poids de grande forme est autour de 62 kg donc tout va bien... C’est celui que je revendiquais quand j’avais vingt ans... Je plonge dans un sommeil réparateur, merci à LUI |
– Le visage de l’article provient du site : http://www.photo-libre.fr/gens_photo.htm
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