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17 juillet 2015, par Bayazid
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Texte latin :
Qui autem perseveraverit usque in finem, hic salvus erit.
Traduction :
Celui qui perseverera jusqu’a la fin sera sauvé
Matthieu 24. 13
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20 juillet 2015, par Azalais
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Rien à dire de plus sur la traduction, mais serait-ce gravé sur une pierre tombale ? Ce serait alors une sorte d’hommage à la persévérance du défunt.
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22 juillet 2015, par Les Baladins de la Tradition
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Il ne s’agit pas d’une pierre tombale. Un visuel accompagne cette phrase. Il vient d’être ajouté à cette page.
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26 juillet 2015, par Bayazid
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L’aigle est une des figures de l’héraldique médiévale. En héraldique, le mot aigle se décline toujours au féminin.
Issue de l’aigle romaine (aquila en latin), elle symbolise la majesté et l’empire : la domination de grands territoires.
L’aigle est généralement représentée de face, les pattes et les plumes de queue étant écartées, les ailes ouvertes et les plumes déployées (posture dite vol éployé), avec la tête de profil. Le plus souvent elle regarde à dextre.
Le fait que l’aigle de cette dalle soit surmontée d’une croix montrerait qu’il s’agit de "l’empire" de l’Eglise.
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27 juillet 2015, par CV
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Il y aurait beaucoup à dire sur la représentation d’une aigle à une tête par rapport à l’aigle bicéphale, venant des Hittites, repris par le Saint Empire Romain Germanique, celui de la sainte Russie, et que les HG de la Franc-Maçonnerie utilisent. On a dit que l’aigle à une tête est un Empire seulement matériel, voire égotique et matérialiste, comme celle de Napoléon, Hitlérienne, Américain. Ici sur cette dalle le fait que la tête soit surmontée d’une croix, spiritualise certes cette aigle. L’aigle implique dans tous les cas une notion d’aristocratie que l’homme moderne rejette, n’en comprenant plus la valeur. Laissons le revenir à la pensée de Nicolas BerdaIev et suivons l’aigle de ce site : http://christocentrix.over-blog.fr/...
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27 juillet 2015, par Gustave
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En tapant "aigle en héraldique" dans un moteur de recherche d’images, je ne vois aucun visuel ressemblant à celui-ci. D’ailleurs, il ne s’agit pas ici d’un blason.
Et pourtant, ce type de traitement de l’image de l’aigle "me dit quelque chose"… sans que j’arrive à retrouver quoi...
Pour ma part, je m’interroge vraiment sur l’inspiration du graveur des trois aigles de cette église. Si quelqu’un trouve, qu’il partage l’information !
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27 juillet 2015, par Bayazid
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Ce pourrait être le style néomédiéval qui prévalait dans la seconde partie du 19 ème siècle, jusqu’au Modern Style 1900 qui en garda beaucoup de traces (tout en courbes, associées à des formes géométriques : en architecture, en peinture/gravure, et dans l’opéra. Toutes les formes d’art furent touchés ce fut un courant important. J’ai vu cela en Allemagne (dont Hohenschwangau le château de Louis II de Bavière). Un professeurs des Beaux Arts nous renseignerait tout de suite. Je vais voir si je peux trouver quelqu’un mais pas avant la Rentrée.
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28 juillet 2015, par CV
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Bonjour Gustave
En Héraldique l’aigle est souvent rapproché de Phénix dont il est souvent considéré comme une variante. Or celui-ci était utilisé dans le christianisme primitif pour faire admettre la résurrection du Christ. La taille et la majesté même de cet aigle suggère en réalité le phénix, en héraldique il aurait été représenté sur un brasier, en immortalité.Or le texte s’applique tout à fait au phénix, car l’oiseau persévère en renaissant de ses cendres tous les 500 ans ou tous les 1000 ans, chaque fois plus chargé en énergie au point de pouvoir embraser par son bec une forêt, il peut regarder le soleil en face. L’aigle de toute façon est plutonien et solaire. A Rome il remplace le Loup. Dans la tradition nordique il est un attribut d’ Odin Wôtan. Dans la tradition Hindoue il arrache une branche de l’arbre cosmique, il est alors le dieu Agni. Accomplissant cet acte héroïque il y laisse des plumes tombées à terre, viendra une graine donna l’amrita, la plante d’immortalité terrestre offerte aux hommes. C’est donc le salut offert par le sacrifice du Christ à l’humanité.
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28 juillet 2015, par Bayazid
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Oui, la phrase s’appliquerait tout à fait à un phénix ! Mais le graveur a gravé un aigle. Peut-être parce qu’il n’y a pas eu de "cendres" à proprement parler, concernant l’Eglise et/ou le christianisme. Plutôt des divisions, entre Eglise d’Orient et celle d’Occident, puis après la Réforme. D’où la nécessité de réaffirmer la force de l’Eglise Universelle, qui rassemble TOUTES les brebis. Voilà pourquoi une aigle impériale est gravée, aigle qui a certaines caractéristiques du phénix. La phrase gravée vient en complémentarité "phénixer" l’aigle et compléter la dalle de l’agneau.
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Aigles d’inspiration byzantine ?
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29 juillet 2015, par Gustave
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En cherchant à trouver des représentations similaires, je trouve ceci sur le site d’une dentellière :
– http://jaclinepeter-dentelles.over-blog.com/ et ceci où l’on trouve une belle représentation d’une aigle du suaire d’origine :
– http://filslisibles.blogspot.fr/
Je ne prétends aucunement qu’il y ait un rapport entre ce suaire et nos aigles gravés. Mais le graphisme est une piste à explorer, je pense.
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Aigles d’inspiration byzantine ?
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29 juillet 2015, par Bayazid
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Magnifique travail de recherche, Gustave...Ces aigles byzantines du Vème siècles, que vous avez réussi à trouver sur différents supports ont largement inspiré notre graveur à mon avis.
En ce qui me concerne, je formule l’hypothèse que le graveur des dalles est le même artiste que celui qui a réalisé les fresques et inscriptions murales. Cela serait un artiste du XIXème siècle qui s’est inspiré de ce style époque byzantine qui était très prisé. Mais nous en sauront plus lorsque nous auront des photos en zoom arrière des fresques murale et du dallage.
Mes quelques recherches sur le Net m’ont appris que le style néo-byzantin intégrait des éléments empruntés au style orthodoxe, tel que développé à Constantinople et, plus généralement, dans l’Empire byzantin entre les Vème et XVème siècles.
Mais cela n’est qu’une partie du style néo-médiéval qu’on appelle aussi parfois le "style troubadour".
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Aigles d’inspiration byzantine ?
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30 juillet 2015, par Gontrand
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Effectivement , cela semble être une aigle car il arrive que l’on puisse confondre aigle et pélican . Je crois qu’il existe un grade de chevalier de l’aigle et du pélican ? J’ai connu une personne qui avait pris pour symbole le pélican et il a donné sa vie aux autres .
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1er août 2015, par Gérard-Antoine
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La réminiscence vient de sa forte ressemblance avec l’aigle héraldique allemand (bicéphale du temps de l’Empire, monocéphale du temps des Rois nous dit Wikipédia) que nous voyons avec abondance dans les armoiries allemandes.
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1er août 2015, par Gérard-Antoine
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Etant fort occupé par ailleurs sur d’autres recherches, j’ai pris le temps de consulter ma bibliothèque (je possède quelques livres...) sur le sujet. Il serait trop long ici de présenter la réponse à ma recherche dans le grand livre de l’Héraldique de Ottfried Neubecker (publié en français chez Bordas). Six pages magnifiques (de 124 à 129) sont consacrées à l’aigle, avec explications et illustrations depuis le pendentif du tombeau de Tout Ankh Amon ; absolument magnifique.
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