"L’homme est composé de matière et d’esprit, l’animalité vient aboutir en lui et l’ange commence à lui. De là, cette lutte que nous éprouvons tous entre une destinée future que nous pressentons et les souvenirs de nos instincts antérieurs dont nous ne sommes pas entièrement détachés, un amour charnel et un amour divin".
Balzac , "Le lys dans la Vallée".
"Depuis sa chute, l’homme s’est trouvé revêtu d’une enveloppe corruptible parce qu’étant composée, elle est sujette aux différentes actions du sensible qui n’opèrent que successivement et qui, par conséquent, se détruisent les unes les autres. Mais, par cet assujettissement au sensible, il n’a point perdu sa qualité d’Etre intelligent en sorte qu’il est à la fois grand et petit, mortel et immortel, toujours libre dans l’intellectuel, mais lié dans le corporel par des lois indépendantes de sa volonté, en un mot, étant l’assemblage de, eux natures diamétralement opposées, il en démontre alternativement les effets d’une manière si distincte qu’il est impossible de s’y tromper". Louis Claude de Saint-Martin.
"Pourquoi, dis-je, y a-t-il en l’homme une volonté qu’il peut mettre en opposition avec ses sens, s’il n’y a pas en lui plus d’un Etre ?" Louis Claude de Saint-Martin.
Dans "Des erreurs et de la Vérité", le Philosophe Inconnu développe le syllogisme que nous allons résumer ainsi :
– L’homme est soumis à sa nature sensible et sensorielle
– Mais il peut faire usage de sa volonté pour faire obstacle à cette nature sensorielle.
– Par conséquent, sa volonté qui fait partie de lui, révèle une seconde nature supérieure à la première, il s’ensuit que l’homme a une double nature.
Le raisonnement se poursuit par ailleurs :
– Si l’homme a chuté, du fait d’une mauvaise utilisation de sa Volonté, il se trouve maintenant prisonnier de son enveloppe charnelle.
– Il se trouve désormais pourvu d’une double nature bien qu’en général il soit ignorant de ce fait à cause de la prédominance de sa nature inférieure et de la perversion de sa volonté.
– Puisque c’est la Volonté qui a fait chuter l’homme de son état glorieux dans son état actuel d’exil, celle-ci régénérée peut rappeler à l’homme le souvenir de son origine divine et lui permettre de manifester à nouveau sa nature supérieure.
C’est par l’exercice de sa Volonté que l’homme peut retrouver ses droits et privilèges d’antan et manifester cette nature supérieure qui participe à tout ce que nous avons coutume d’appeler le Sur-Naturel.
Nous pensons que dans La Comédie Humaine, en règle générale, deux sortes d’êtres se trouvent dotés de pouvoirs occultes, soit des êtres très passionnés ou qui ont une volonté hors du commun, soit certaines femmes très aimantes et pieuses. Serait-ce parce que, si la Volonté est un instrument majeur sur le chemin de la Réintégration, l’homme doit aussi faire appel à l’assistance divine dans la soumission acceptée. Pour Balzac, il y a une complicité particulière entre les femmes et le monde des anges. La chute a été cause de la séparation des deux natures, mais aussi de la séparation des deux sexes. L’aspiration de l’être humain vers son état premier est aussi un désir de retrouver l’androgynat, d’où Seraphîta.
Le principe de Volonté a été cause de la chute, il doit être l’instrument du rachat. Au troisième stade de la chute, comme nous l’avons vu, la femme est intervenue pour aggraver la situation de l’humanité, elle doit donc aussi être l’instrument du salut. Certaines femmes, dans La Comédie Humaine, sont directement associées au Surnaturel et sont des agents de la Divinité. Elles participent - plus que l’homme - au monde angélique du fait de leur plus grande sincérité en amour qui leur permet de s’unir d’une façon étroite au principe animus. Ainsi en est-il, par exemple, de la femme de l’alchimiste dans "La Recherche de l’Absolu".
"Non seulement cette femme avait une âme généreuse, mais elle aimait Balthazar Claës avec un instinct qui donne un avant-goût de l’intelligence des anges".
Plus loin, Balzac explique plus en détail pourquoi les femmes sont naturellement enclines à l’investigation occulte.
"Les femmes ont des pressentiments dont la justesse tient du prodige. Peut-être le sentiment qui les unit à l’homme qu’elles aiment leur en fait-il admirablement peser les forces, connaître les goûts, les passions, les vices, les vertus, la perpétuelle étude de ces causes en présence desquelles elles se trouvent sans cesse, leur donne la fatale puissance d’en prévoir les effets dans toutes les situations possibles".
"Ce qu’elles voient du présent leur fait juger l’avenir avec une habileté naturellement expliquée par la perfection de leur système nerveux qui leur permet de saisir les diagnostics les plus légers de la pensée et des sentiments".
"Tout en elles vibre à l’unisson des grandes commotions morales, ou elles sentent, ou elles voient".
Les dons de la femme se manifestent d’autant plus qu’elle aime avec une plus grande pureté et un plus grand dévouement, comme l’amour de Madame de Mortsauf pour Félix de Vandenesse dans "Le Lys dans la Vallée".
"J’ai dans l’âme un oeil qui voit l’avenir pour vous, comme pour mes enfants".
Les facteurs qui prédisposent à l’éveil des facultés psychiques seraient la solitude, la souffrance, l’amour qui s’élève au-dessus de la passion charnelle.
Félix, par sa nature délicate et sensitive, s’ouvre le royaume spirituel où baigne la femme qu’il aime :
–" Vous avez lu dans mon âme, mais comment ?"
– "Nous nous touchons par tant de points, répartis-je. N’appartenons-nous pas au petit nombre de créatures privilégiées pour la douleur et pour le plaisir de qui les qualités sensibles vibrent toutes à l’unisson".
Félix est l’ami dans la complicité de la philosophie martiniste : " Elle continua, disant qu’elle avait la certitude de pouvoir aimer un frère sans offenser Dieu ni les hommes ; qu’il y avait quelque douceur à faire de ce culte une image réelle de l’amour divin qui, selon Saint-Martin, est la vie du monde".
L’amour entre femme et homme est donc bien une recherche de Dieu et le langage religieux recoupe souvent le discours amoureux. Il semble que la sublimation d’une attraction sexuelle puisse déclencher des phénomènes, comme le pensent les yogis tantriques et les hermétistes alchimistes occidentaux.
Balzac illustre cette idée dans "La Fille aux yeux d’Or" : "J’ai souvent produit des effets de ce genre, espèce de magnétisme animal qui devient très puissant lorsque les rapports sont respectivement crochus".
Dans cette nouvelle des "Scènes de la Vie Parisienne", Balzac montre que la passion de Henry de Masay pour Paquita Valdes est une recherche inconsciente de l’infini.
"Paquita répondait à cette passion que sentent les hommes vraiment grands pour l’infini, passion mystérieuse si dramatiquement exprimée dans Faust, si poétiquement traduite dans Manfred et qui poussait Don Juan à fouiller le coeur des femmes en espérant y trouver cette pensée sans borne à la recherche de laquelle se mettent tous les chasseurs de spectre et que les mystiques trouvent en Dieu seul".
C’est comme si l’aventure amoureuse plongeait l’être dans un sentiment extatique, lui révélait la dualité des natures sexuelles et par le fait sa dualité en deux natures humaine et divine.
Ici, cependant, nous sommes dans le registre du surnaturel démonique, de Masay est animé par la passion.
Le couple Henry de Masay et sa soeur Margarita Euphemia Parraberil est-il l’envers, la contrefaçon ténébreuse de l’androgynat angélique de Seraphîtus Seraphîta ? La relation entre les trois protagonistes dans ces deux histoires présente un schéma diamétralement inversé.
– L’un représente la chute : Paquita - de Masay - Margarita
– L’autre la réintégration : Nina - Wilfrid - Seraphîta
Dans le deuxième schéma, l’androgynat est réalisé dans l’unité d’un seul être lumineux et qui se sert de l’amour qu’il inspire pour élever les êtres. C’est l’hermaphrodisme qui existe furtivement dans Paquita qui, d’ailleurs, meurt d’avoir été l’objet sexuel du frère et de la soeur, réunis par la volupté et le crime.
"Elle est fidèle au sang", dit Henri en montrant Paquita.
L’hermaphrodisme a été réalisé dans le désir de Paquita, dans la chair, alors que l’androgynat de Seraphîta est au-dessus du désir physique.
Chez Balzac, les femmes sont soit des anges, soit des démons. Ainsi, Margarita est fille de Lord Dudley et d’une Espagnole. Le Lord est un libertin et son fils Henri est né de la marquise de Varsac. La famille Dudley a un destin ténébreux puisque, par exemple, dans "Le Lys dans la Vallée" lady Dudley séduit Félix et lui fait oublier ses serments, ce qui va provoquer la mort de Madame Mortsauf comme ici est provoquée la mort de la jeune créole Antillaise.
Les femmes mauvaises montrent en elles une soumission au principe masculin, elles sont brunes, méridionales et sensuelles. Par contre, la blonde est pure féminité et chasteté idéale, c’est la femme d’avant la chute. Mais comme chez la femme, le jeu de l’être et du paraître est plus marqué que chez l’homme, l’être intérieur peut être en parfait désaccord avec l’apparence, ce qui explique tout. Aussi Béatrice, dans Beatrix, est tout ce qu’il y a de plus blonde. "Béatrice est une de ces blondes auprès de laquelle la blonde Eve paraîtrait une négresse". En vérité, sa nature angélique est déchue. Camille Maupin dit de Béatrice à Calyste que c’est un ange qui brûle et se dessèche.
Mais le point de vue général sur les blondes reste valable pour Balzac , puisqu’il fait dire à Maupin :
"Les blondes sont plus femmes que nous, nous ressemblons trop aux hommes, nous autres brunes françaises".
Camille Maupin, que Balzac a voulu faire ressembler à George Sand, est l’exemple de la femme qui tend vers l’homme. C’est une brune type et pourtant elle est beaucoup plus belle dans l’âme que Béatrice. Le jeu de la dualité devient donc complexe comme combinaison des couples : homme-femme, Adam et Eve, corps-âme, être-paraître. La femme est plus proche de Dieu, mais elle est responsable de la chute et s’en trouve marquée par un dualisme plus grand entre ses deux natures, qui devient duplicité et par le fait que son sexe lui-même est divisé en deux catégories d’anges et de démons. La femme peut jouer un rôle rédempteur. Béatrice explique à Calyste cette idée de la généalogie féminine. "Eve est blonde, les femmes brunes descendent d’ Adam, les blondes tiennent de Dieu dont la main a laissé sur Eve sa dernière pensée, une fois la création accomplie".
Et Béatrice est blonde parce qu’appartenant à cette noble lignée. "Mademoiselle Béatrice-Maximilienne Rose de Casteran est fille cadette du Marquis de Casteran et les Casteran sont, paraît-il, de la côte d’Adam".
Si la femme résume toute la tentation, par contre, elle est rédemptrice lorsqu’elle est identifiée au principe SOPHIA. C’est la seule avec laquelle il faut s’unir, selon Louis Claude de Saint-Martin. "Nous sommes tous veufs, notre tâche est de nous remarier".
Le serpent symbolise les instincts sexuels lorsqu’il est horizontal. Lorsqu’il devient le caducée, c’est que la force sexuelle est sublimée pour éveiller en montant le long de la colonne vertébrale les centres psychiques de l’homme pour le régénérer et l’illuminer. Ce que les Hindous appellent la kundalini est à l’origine de tous les pouvoirs psychiques.
Martinez de Pasqually y fait allusion dans son traité, dans des propos qu’il attribue à Moïse :
"Le serpent qui est provenu de ma verge cherche à dévorer celui qui est provenu de la tienne, et t’annonce que l’homme ne rampera pas toujours sur la terre, mais qu’un jour il sera revêtu de la puissance première et qu’alors il marchera debout contre ceux qui l’ont fait déchoir".
Nous avons vu dans "La Fille aux yeux d’Or" que l’attraction sexuelle peut déclencher des phénomènes paranormaux. Les parapsychologues contemporains ont souvent constaté que les meilleurs sujets PSY mettaient en jeu inconsciemment leur LIBIDO.
La clé du mystère alchimique ne serait-elle pas dans une maîtrise des énergies sexuelles par le couple consacré ?
L’histoire de "La Fille aux yeux d’Or" est un contre exemple, mais l’idée germe de l’alchimie s’y trouve néanmoins.
Et "La Fille aux yeux d’Or" pourrait bien nous donner le secret de .... "la poule aux oeufs d’or" .
Nous trouvons d’autres illustrations du pouvoir magique du couple dans "La Comédie Humaine", dans "Le Lys dans la Vallée", bien sûr, mais aussi dans "La Recherche de l’Absolu" entre Marguerite Claës et Emmanuel, qui se devinent du regard ou encore dans Ursule Mirouët, entre Ursule et le jeune de Portendvere.
Mais Ursule, si elle est une fille d’Eve, se rattache à l’élite de celles qui ont foulé le chemin de la Réintégration, ses facultés spirituelles sont très élevées et son amour sublime très pur.
Comme nous l’avons vu plus haut pour Pasqually, il y a une double postérité d’Adam et de Noé dont l’une est celle des élus bénis par le créateur et ils sont une minorité face aux autres, les hommes du torrent, comme les appelle Saint-Martin.
– Les illustrations de cet article proviennent du site de la maison de Balzac à Paris http://www.paris.fr/ et de http://www.plotinus.com/.
– Le logo de l’article est tiré du "Livre des figures hiéroglyphiques", Paris 17ème siècle.
Je ne connaissais pas cette personne ,
et j’ai pus lire quelque recit de son histoire sur le net à l’instant !
Alors pour le bien pour la paix et une éventuelle libertée à venir de
SWAMI PREMANANDA
j’aurais une pensée dès ce soir,
une pensée joyeuse qui l’accompagnera dans son sommeil et ses méditations ,
et je lui lèverais une main au ciel dans sa direction ,qu’il sache qu’une ame de plus pense à lui .
Une âme de plus et une main levée, elles se conteront et elles seront comptées,cela vous sera et cela nous sera compté, la libération de ce grand Maître qui vous a déjà entendu sera un grand pas vers la nôtre car qui est en prison ? Lui ou nous ? Merci Ruadh
OM
Bonjour à vous , j’espère ne pas faire tache d’huile sur ce très bon site !
je suis très croyant,car j’ai eu non pas une éducation pieuse , mais j’ai eu des signes dès le plus jeune age ,et pas pratiquant du tout ,du moins je ne pratique que la pensée et l’acte et ne consacre un dialogue avec mes protecteurs que pour les remercier d’avoir veillé sur moi et les miens.
je ne suis pas un homme ni une femme !
je suis un etre humain portant l’anatomie masculine , ce sont les cartes que l’on m’a donnés,j’ai une très grande sensibilité et un instinct féminin dans un corp de patre grecque et agile comme un félin !
je croit que la paix de l’homme , ne viendra que quand les femmes auront le droit de s’épanouir dans leur masculinité , et les hommes dans leur féminité .
une complete égalité des etres ,pour une harmonie conjugale et surtout de l’esprit parfaite ,et ne plus attribuer cet idée fausse :
l’homme est superieur à la femme !
il est tous simplement soumit ,à des pulsions prétentieuses qui ont pour simple but de vanter ses qualitées génétiques !
et la femme d’utiliser de finesse pour lui rappeller qu’elle est indispensable !
mais en mélangeant les genres ,finit cette perte de temp et préocupation du ventre, du temp libre pour se regarder et s’apprécier du fond de l’ame sans avoir ce voile rouge du désir aveugle !
qui abrutis le souvenir et ne sert pas l’amour de l’autre !
juste une main dans l’autre face au soleil qui se lève, sur une hauteur boisée juste un regard et un sourire !
réapprendre à jouir déja de la sérénité,
s’unir s’aider s’observer !sans rapport de force ni de superiotité,et vivre de la tache journalière à accomplir .
encore désolé pour mes fautes d’orthographe , je ne suis qu’un passager du temp, qui devrais bientot quitter cette vie qui était ma chrysalide de soufrance et pouvoir prendre mon envol à 41 ans !
J’ai pour vous ce texte d’Aurélia cité dans une étude du "Cahier de l’Herne" consacré à Nerval dans le chapitre d’Anne-Marie Amiot nous donnnant une lecture martiniste d’Aurélia :
"Un être d’une grandeur démesurée - homme ou femme je ne sais ,voltigeait péniblement au dessus de l’espace et semblait se débattre parmi les nuages épais. Manquant d’haleine et de force, il tomba enfin au milieu de la cour obscure, accrochant et froissant ses ailes le long des toits et des balustres".C’est ici la chute de l’Ange androgyne, symbolique de celle de l’Esprit "Etouffé" dans le monde terrestre.Pour traverser le nuage des paroles mortes que dénonce Saint Martin il faut dépasser la queste intellectuelle livresque.Elle parle dans son étude du temps en ces termes :
"Or la compréhension de la valeur mystique de la vie terrestre et des épreuves qu’elle comporte, ce sens augu du temps qui passe, caractérise l’inspiration martiniste au sein du christianisme et de l’illuminisme."
Que la Lumière vous guide !
Bonjour Celestin !
Vous venez d’éclairer ma lanterne !
Je suis un simple etre qui vivait dans le courant d’un fleuve que l’on appelle vie moderne !
Je n’est jamais prit le temp de lire ,
si ! quelque classiques et encyclopedies etc ..
Vous m’avez ouvert une fenetre ,ici Aurelia de Gerard de Nerval ,je vient de le lire suite à votre post !
Et mes doutes se confirme ,la mélancolie !
Cette douce voix qui m’a prit la main voilà plus de trente années pour tenir
mon esprit à l’écart ! mes visions partagée entre le réel et le reve !
le sentiment d’etre à part ,cette sensation de guerrir , maudire et voir
dans les corps et les ames des etres qui m’entoure !
n’était-ce qu’un reve ?
Cette main invisible qui me hissait hors de danger à une heure ou la mort ,laissait trainer son ombre dans un coin de mon champ de vision !
Depuis trente années je glisse sur la vie , comme sur un tobogan !
Depuis ce jour ou je suis passé à l’acte
j’avais 11 ans ,et la corde était froide et rugueuse et trop longue ,mes talons on heurtés le sol en faisant parcourir un courant électrique le long de mon échine et me faisant ouvrir les yeux !
je put en me griffant le visage et le nez me dégager !
étais-je seul ?
Pourquoi me garde t’il en vie depuis trente années , d’humiliations et de soufrances ?
Non ! je sait que je n’est pas une
grande tache universelle à accomplir !
j’ai passer ce cap ou la mort pouvait etre une option , mais il ne m’en reste plus que deux !
la première continuer à suivre le courant de cette rivière ,qui entretien ma mélancolie !
Ou prendre mon envol ,et laisser mon ame
s’abreuver voir respirer et vivre pleinement ! sereinement !
Oui je croit en lui , car il est en moi , et il m’a protègé et tenue en vie pour ce jour très recent ou j’ai décide de vivre !de toute mon ame !
à une heure ou j’avais encore le doute , un guide m’a mené ici , et vous m’avez éclairé d’avantage !
que la nouvelle année qui surgit , vous apporte votre lot de santée de paix
et de force ,pour vous aimer tous les uns les autres.
Laissez moi vous dire ceci Ruadh : En lisant votre message j’ai demandé de l’aide pour vous et pour moi que vous veniez chercher sur ce site, sur cet article. Et je me suis dirigé vers ma bibliothèque et ma main tombe sur ce livre l’ouvre au hasard et c’était pour vous car vous êtes un frère de Nerval. Vous ne faites pas tâche sur ce site, mais vous êtes une huile pour nous, c’est à dire ce qui fait le sacré. Vous nous donnez tant à travers votre message. Pouvez-vous seulement vous en rendre compte ? Je termine ainsi l’année 2007 grâce à vous avec le sentiment d’avoir été un peu utile à quelqu’un avec l’aide des mes amis Baladins avec l’aide de l’invisible car je suis persuadé que ce qui se passe sur ce site des Baladins fait l’objet d’une attention toute particulière de la Haute Invisibilité.
Donc, nous ne sommes pas seuls, non certainement pas. Tout ce que nous faisons ici collectivement c’est au service de la Lumière c’est devant la Lumière et dans la Lumière uniquement la Lumière mais ça n’a rien à voir avec notre vanité car nous ne pourrions rien faire pour combattre le désespoir et l’ennui. Le poète Nerval se sentait l’égal de tous des nobles comme des humbles, comme il se sentait maudit il épousait tous les destins les plus contraires, il avait une si grande âme mélancolique cherchant la beauté en tout. Ce que vous dites qui n’est pas sorti des livres mais qui sort de vous avec tant de sincérité c’est d’une grande force et encore une fois c’est un cadeau pour nous tous. On vient de m’envoyer le message du sage Indien Swami Premananda ce Guru Divin né au Sri Lanka en prison depuis bientôt 14 ans pour n’avoir fait que du Bien. Il donne ce message à ses fidèles dans le monde pour la nouvelle année 2008.Je vous l’offre donc à mon tour à vous et à tous ceux qui vont lire cette réponse sur le forum. Merci Ruadh. Que Dieu vous bénisse et bonne année 2008.
Message de Swami Premananda
pour le Nouvel An 2008
"Mes Chères Ames,
Pour le Nouvel An, j’ai pensé à partager avec vous tous un message d’amour.
Donnons à chacun l’opportunité d’être bon. Il peut y avoir des gens qui n’ont rien fait de mal ; il peut y en avoir certains qui ont fait des erreurs, consciemment ou inconsciemment ; il peut y en avoir d’autres qui ont commis des erreurs à cause de leur situation ou encore qui font continuellement des erreurs sans se changer eux-mêmes. Il y a beaucoup de sortes différentes de gens dans le monde d’aujourd’hui. Ne pensez pas que ces gens devraient être évités par notre société et ne vous écartez pas d’eux. Si vous parliez avec eux, vous verriez que le motif de leur erreur n’est pas quelque chose de mauvais. Il est peut-être mauvais selon la loi. Mais, si vous voulez considérer chacun dans la société comme quelqu’un de pur et de bon, alors vous avez besoin d’amour.
Puisque nous n’avons pas de relation étroite avec des gens qui vivent dans la pauvreté et sont en difficulté, qui ne voient aucun progrès dans leur vie, qui sont inquiets et déprimés, et puisque nous les évitons, ils font des erreurs, pensant qu’ils devraient être débarrassés de tout cela et vivre heureux. Ils font cela sans comprendre, sans savoir que ces petites ou grandes erreurs sont des erreurs et, sans en connaître les conséquences, ils pensent seulement au bonheur de ce jour. Après avoir fait ces erreurs, ils en prennent conscience et s’en inquiètent et alors, lorsque la société les rejette aussi et que personne ne leur parle avec amour, ils en arrivent à une situation qui leur fait répéter les mêmes erreurs. Afin de les remettre sur la bonne voie, vous devez leur parler et vous comporter avec eux en leur témoignant de l’amour. Aidez-les comme vous le pouvez. Donnez-leur votre avis avec affection. Alors vous pouvez leur faire éliminer complètement cette tendance à faire des erreurs. La loi a transformé en coupables de nombreux innocents qui n’avaient rien fait de mal. On complote, on crée des victimes et les documents pour soutenir les accusations et en employant tous ces moyens, on les déclare coupables. A cause de cela, il se peut que nous pensions à eux comme à des criminels, mais leur conscience leur dit qu’ils sont innocents. Lorsque vous les rejetez, leur mental les amène à faire des erreurs. Ils vont penser qu’il n’y a aucun avantage pour eux à être une bonne personne. Au lieu de chercher à savoir s’il s’agit d’une bonne ou d’une mauvaise personne, nous devrions aider chacun de toutes les manières possibles, sans rien attendre en retour et avec un bon cœur.
Nous pouvons donner à chacun l’opportunité de devenir une bonne personne. Soyez convaincus que cette chance que nous leur donnons fera sans aucun doute de chacun une bonne personne.
Où que nous soyons, quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, quelles que soient les difficultés que nous rencontrons, nous devons comprendre les règles en usage dans ce lieu, agir en conformité avec celles-ci et vivre comme des bonnes personnes. Notre vie ne va pas durer cent ans. Durant toute la durée de celle-ci, nous devons vivre comme de bonnes personnes pour notre propre bien, et nous devons aussi veiller à vivre de manière à ne créer de difficulté à personne, quel que soit l’endroit où nous nous trouvons. Pensons à ce qui est bien, faisons de bonnes choses, vivons comme de bonnes personnes et parlons d’une bonne manière.