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De la Naissance de l’Homme au salut des Mages
Poumons, bras : une mystérieuse complicité...
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Troisième jour
Poumons, bras : une mystérieuse complicité... vendredi 28 décembre 2007 par Maya |
"La plus belle chose que nous puissions éprouver est le mystère des choses." Dans l’ombre propice du sein de la mère s’accomplit la mémoire de nos gènes… Sensations immédiates : il agite ses bras et le cri jaillit ! Réceptivité de la force mais aussi rencontre de l’amour car déjà la mère em_bras_se son enfant et les bras protecteurs le serrent contre sa poitrine, source de l’être où se marient le feu et l’air, lieu de la grande soufflerie à l’origine d’un processus de transformation. La première entrée de l’air dans les poumons se manifeste par un cri et les bras de l’enfant s’agitent comme si l’inspir irradiant l’onde de vie, voulait marquer de son « Sceau » les parties les plus éloignées de son centre. Le mouvement et le son mettent en scène la vie. Dès la naissance, les bras semblent en empathie avec les poumons et cette faculté intuitive, en les mettant à l’écoute de la respiration - elle-même en relation avec la Grande Respiration - permet à l’outil merveilleux qui le termine, la main, d’appréhender le rythme de l’Uni_vers. Les poumons permettent l’échange entre notre organisme et le milieu extérieur et les bras prolongent cet échange avec les mains comme pour prouver que l’intérieur et l’extérieur ne sont qu’une seule et même chose… La main est langage, l’arbre pulmonaire est le lieu de la parole, l’un et l’autre sont gages d’échange et de partage, ils se complètent et il règne entre eux une grande intimité que seul l’homme « endormi » ne peut entendre. C’est pourquoi, la main ou le bras qui souvent la désigne peuvent tout aussi bien frapper ou caresser, être tour à tour haine ou amour… car le geste met en scène la pensée qui oscille sans cesse de l’abstrait au concret dans le va et vient de notre Respiration. Il existe bien entre les poumons et les bras le lien subtil des polarités complémentaires qui se cherchent et qui se trouvent lorsque les deux mains s’unissent pour exprimer une réalité supérieure. Ouvrir les bras pour mieux respirer, pour mieux embrasser et partager le souffle de l’autre, alors le corps, en prenant toute sa dimension verticale transforme le cri en mélodie et les bras, plus aériens laissent deviner des ailes… |
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Cet article s’inscrit dans le cadre des "Enigmes du Sphinx" présentées du 26 décembre 2007 au 6 janvier 2008. |
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